«La nouvelle loi sur la santé sera soumise au parlement avant la fin 2014»

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à  l’issue des travaux des assises nationales de la santé le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a fait savoir que la  nouvelle loi de la santé sera soumise, au parlement, avant la fin de l’année en cours. « Deux commissions seront installées, prochainement. La première veillera au suivi de l’application des recommandations des assises et la seconde à l’élaboration de la nouvelle loi sur la santé à la lumière de ces recommandations », a affirmé le ministre qui a présidé les travaux de clôture des assises, au palais des nations, à Alger.  Et d’ajouter : « nous allons présenter pour examen une copie de la première mouture du projet de loi sur la santé à tous les partenaires du secteur avant la fin de l’été », a-t-il dit. Le même responsable a mis en exergue l’importance des assises nationales sur la santé qu’il a qualifiées de « plate-forme pour la nouvelle loi sur la santé ». Questionné sur les activités complémentaires et le service civil, le ministre de la Santé dira que, « ces deux questions seront définitivement tranchées, dès que les acteurs du secteur parviendront à un consensus ». Le même responsable a donné des instructions fermes aux directeurs de la santé pour une bonne prise en charge des citoyens, notamment durant le Ramadhan. Dans ce sillage, le ministre a appelé au renforcement de l’hygiène et à l’intensification des campagnes de sensibilisation, outre la lutte contre les décharges sauvages proches des agglomérations. Il est utile de souligner que le Premier ministre s’est engagé à concrétiser les recommandations des assises nationales de la santé dans la prochaine loi sur la santé. « Les recommandations de ces assises constitueront la base sur laquelle s’appuiera le gouvernement dans l’élaboration d’une nouvelle loi, qui définira les grandes lignes du système national de santé pour les années à venir, et encadrera ses activités et ses modes de gestion afin d’assurer aux citoyens une couverture sanitaire et des services publics dignes des standards internationaux en la matière », a-t-il indiqué.

S. S.

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