Le SNCCOPEN monte au créneau

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Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale dénoncent la violence physique exercée à leurs égards dans les établissements scolaires au niveau national. « On dénonce avec force la violence physique et verbale exercée à l’égard des corps communs et les OP de l’éducation nationale, notamment face à la sourde oreille de l’administration qui n’assume pas ses responsabilités », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN). Ce dernier a cité le cas d’un fonctionnaire qui a fait l’objet d’une agression physique dans l’établissement scolaire « Sedik Ben Yahia », dans la wilaya de Tipaza, « qui lui a engendré un arrêt de travail de 15 jours », a encore fait savoir le même document. De ce fait, ladite organisation syndicale appelle les autorités concernées à ouvrir une enquête « sérieuse », sur la violence exercée à l’égard de la catégorie des corps communs et les ouvriers professionnels de ce secteur. « Il faut sanctionner toutes les personnes qui sont impliquées dans ces pratiques », a souligné le syndicat. La même organisation syndicale n’a pas manqué de déplorer « la lenteur » du département de la tutelle, quant à la prise en charge des doléances de cette catégorie de travailleurs. « La sourde oreille de la tutelle quant aux revendications des corps communs et les OP dégrade davantage la situation de cette catégorie », s’est indigné le SNCCOPEN. Par ailleurs, les corps communs ont mis en avant la nécessité de mettre en place de nouveau poste d’emploi. « Face au manque d’effectif dans les établissements scolaires, les corps communs travaillent 60 heures par semaine, sachant que le problème des heures supplémentaires n’est pas encore réglé », a estimé le syndicat qui a plaidé également, pour la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif, à partir de 2008, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30%.

Samira Saïdj

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