Sollicités pour une «participation active pour la valorisation de la ressource humaine», les directeurs des écoles privées de la formation professionnelle de Tizi-Ouzou ont saisi l’occasion pour exposer leurs problèmes et contraintes. La journée d’étude, organisée hier par la direction de la formation et de l’enseignement professionnels de Tizi-Ouzou à l’ITHT, au profit des directeurs des écoles privées de la formation professionnelle, s’est avérée être une «occasion propice» pour ces derniers afin de se faire entendre par la tutelle. D’autant plus que la rencontre a été rehaussée par la présence du directeur central au ministère de la Formation et de l’Enseignement Professionnels, chargé des écoles privées, Fadel Cherif. Au terme des travaux de cette journée, qui a eu pour thème : «les établissements privés de la formation professionnelle au service de la valorisation de la ressource humaine et du développement des compétences», une commission mixte fut installée, afin «d’éluder les problèmes et contraintes que rencontrent ces établissements», dans la réalisation de leurs programmes et objectifs. La commission en question est composée par des cadres de la DFEP de Tizi-Ouzou à laquelle se sont joints deux directeurs des EPFP, désignés parmi les 69 exerçants sur le territoire de la wilaya, nous a expliqué le chargé de la communication de la DFEP, Hamid Messir. Ainsi donc, ces établissements privés de la formation professionnelle de Tizi-Ouzou ont été invités pour «une participation active» au plan nationale lancé par le ministère de tutelle visant «la valorisation, la qualification et la requalification de la ressource humaine». Les égards dont bénéficieront, désormais, les écoles privées de la formation professionnelle, après qu’elle eut été en marge des actions de la tutelle qui s’est essentiellement focalisée sur ses propres établissements, ont été exprimés, hier, par les représentants du ministère. Rien que le thème choisi par la direction de la formation et de l’enseignement professionnel de la wilaya (DFEP), pour cette journée d’étude, prouve, si besoin est, que la tutelle considère les écoles privées comme un partenaire à part entière. Un partenariat, tacite en somme, pour «permettre la réussite du nouveau plan interministériel visant l’amélioration de la qualité de la formation et de l’enseignement professionnels ». Le plan en question, qui est en gestation au niveau du ministère de tutelle, devra rendre l’inscription aux centres et instituts de la formation professionnelle obligatoire pour les écoliers qui échouent dans leurs cursus scolaires. En plus de cette mesure qui sera définie et encadrée par le ministère de la formation professionnelle et de l’éducation nationale, il sera aussi question de permettre aux anciens titulaires de qualifications dans les métiers et l’artisanat d’enseigner dans les CFPA et les INSFP, ainsi que dans les établissements privées (EPFP). Ces derniers qui sont donc sollicités, depuis hier à Tizi-Ouzou, à l’occasion de cette journée d’étude, «vont devoir se mettre au service de la valorisation de la ressource humaine et du développement des compétences», précise en outre Hamid Messir. Celui-ci a aussi indiqué que «les recommandations qui résulteront de cette journée devront constituer une feuille de route pour pouvoir réaliser la symbiose et la complémentarité recherchées entre les deux partenaires». En contrepartie, la tutelle de la formation et de l’enseignement professionnels, qui sera chargée de mettre en place une carte de la formation professionnelle, s’attend à ce que «les EPFP soient en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi», souligne encore notre interlocuteur. Il est à préciser que 69 écoles privées de la formation professionnelle, réparties sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont une capacité d’accueille de 5123 apprenants. L’effectif en formation recensé dans ces établissements, pour l’année en cours, est de 1584 en formation diplômante et 1625 en formation qualifiante.
M.A.T.
