Coach Vahid, l’histoire retiendra…

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Quand l’équipe perd, c’est à cause de lui, et quand elle gagne, on ne lui en attribue pas forcément le mérite. Lui, c’est l’entraîneur de football. C’est bien connu et Vahid Hallilodzic n’en fait pas l’exception. L’on se souvient que suite à la défaite face à la Belgique, la presse et des «spécialistes» lui ont tombé dessus, au point où on réclamait même sa tête. Aujourd’hui que les verts se sont qualifiés avec brio, suite à une fantastique victoire face à la Corée du Sud et un match nul mérité devant la Russie, avant-hier, personne, ou presque, ne le vante. Pourtant, il faut le dire, il a bien été pour beaucoup dans cette qualification historique pour le deuxième tour de la coupe du monde. Ses choix tactiques ont fini par payer. En fait, c’est le fruit de son travail de longue haleine que l’on cueille à présent. Il a bouleversé l’équipe nationale de fond en comble dés son arrivée. Il a complètement métamorphosé son effectif. Dès son arrivée, il a rayé de la liste les Ziani, Belhadj et autres Matmour et Ghezal… Et ces mêmes spécialités avaient alors crié au «crime». Mine de rien, il a reconstruit son équipe nationale avec des joueurs venus du néant, à l’image de Djabou, Slimani, Soudani, puis Bentaleb et Ghoulam, et la lite est longue, tout en maintenant le capitaine Bougherra et quelques mondialistes de 2010. Certes, cette équipe a raté la dernière CAN en se faisant éliminer, dès le premier tour, mais elle a fini par s’imposer, avec, en cours de route, des sorties attractives sur le plan jeu. Il suffit de savoir que, depuis 19 matchs, les Verts n’ont pas terminé un match sans avoir marqué. Cela n’a pas été le cas des années durant, notamment sous l’ère Saâdane. En somme, coach Vahid a réussi là ou ses prédécesseurs ont échoué. C’est avec lui et grâce à lui que l’EN passe le cap du premier tour et l’histoire le retiendra.

M.O.B.

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