Flambée des prix des produits avicoles

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A la veile du mois de Ramadhan, les prix des produits avicoles dans la localité de Chorfa, à 50 kms à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, flambent. En effet, après une virée dans les commerces de ce chef-lieu communal, nous avons constaté cette flambée des prix des produits avicoles sur lesquels la demande des consommateurs augmente sensiblement durant le mois sacré. Ainsi, le poulet éviscéré « bat » des ailes pour atteindre le prix de 350 da/kg. La tendance haussière est d’ores et déjà affichée et rien n’indique que le prix de cette viande blanche pourrait baisser, surtout avec l’apparition de l’épidémie de New Castel dans quelques régions du pays, laquelle a sensiblement touché cette filière, ce qui créera certainement une tension sur cette viande. Les pères de familles sont exposés, comme à l’accoutumée, à la saignée «ramadhanèsque ». Devant la cherté du poulet ensaché et éviscéré les consommateurs se voient contraints d’opter pour le poulet vivant, dont le prix oscille entre 240 et 260 da/kg. Même s’il est vendu dans des conditions d’hygiène déplorables, le poulet vivant constitue pour une large couche de la société comme un succédané au poulet éviscéré. Le pauvre citoyen est ainsi obligé de se rabattre sur le poulet vivant, vendu par des marchands sur les trottoirs, à proximité de la RN15, dans des conditions d’insalubrité exécrable et indescriptibles. Et comme pour porter l’estocade à ces faibles bourses, le plateau d’œufs « emboîte » le pas aux autres produits avicoles, pour atteindre le prix de 300 da. «Je me demande quelle viande devrait-on rajouter à la chorba pour qu’elle ait plus de goût ? La viande du poulet considéré comme celle du pauvre a pris des ailes maintenant… », dira un père de famille du village de Chorfa. 

       

 Y. Samir 

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