Les prix des fruits et légumes flambent de nouveau. Alors que nous rapportions dans notre édition du jeudi dernier, que les prix avaient subi une légère baisse, voilà qu’ils se sont envolés ce week-end, à la veille du Ramadhan. Comme d’habitude, les commerçants finissent par imposer une règle à la veille de ce mois sacré qui consiste en l’augmentation systématique des prix. De leur côté les consommateurs acceptent, malgré eux, cette règle. Les marchands avancent, souvent, l’argument de la hausse des prix pratiqués dans les marchés de gros et les mandataires imputent cette augmentation aux agriculteurs. Chacun rejette la balle sur l’autre. «Moi je veux bien vendre les poivrons à 50 dinars le kilogramme pour en vendre beaucoup et gagner sur la quantité mais hélas, ce n’est pas l’avis du mandataire», tentera de justifier Saadi, un commerçant ambulant rencontré au marché hebdomadaire d’Aokas. Alors que l’haricot vert était proposé le week-end passé à 75 dinars le kilogramme, avant-hier, au marché son prix était affiché à 120 voire 140 dinars le kilo. Le poivron et la tomate sont passés, respectivement, de 70 et 50 dinars le kilo à 120 et 80 dinars. Une augmentation de 60% en l’espace d’une semaine. Il en est de même pour la courgette qui est passée de 50 dinars à 80 dinars, la carotte, de 50 à 70 dinars et la salade verte, de 50 à 80 dinars. Quant aux fruits, ils se maintiennent à leurs prix de la semaine écoulée. La pastèque est proposée à 30/35 dinars, le melon à 60/80 dinars, les pruneaux à 100/120 dinars, la banane à 120/130 dinars et la pomme entre 150 et 200 dinars le kilogramme. Les viandes ont subi, une légère hausse. Le poulet qui avait atteint, la semaine dernière, les 350 dinars le kilogramme est, actuellement, proposé entre 300 et 330 dinars le kilogramme. Les prix des viandes bovine et caprine sont affichés à 900 dinars le kilogramme, celui de la dinde à 700 dinars alors que la viande ovine est, généralement, proposée entre 1 250 et 1 300 dinars le kilogramme. Heureusement, pour les petites bourses, que la viande congelée n’a pas subi une hausse importante.
A. Gana
