« Au détour des chemins » dans le libraires

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Après la publication de son premier recueil de poésie, il y a quelques années de cela, Malek Souagui, bibliothécaire à l’université de Béjaïa, met sur les étals son deuxième titré « Au détour des chemins ». Composé de cinq chapitres, d’une vingtaine de poèmes pour le premier et d’une dizaine pour les autres, ce recueil balancera le lecteur entre des questionnements sur une série d’incertitudes de la vie et les coutumes du peuple amazigh. Convaincu que la poésie est, quelque part, une réalité qu’il faut prendre avec des pincettes, l’auteur brassera large quant au quotidien de l’algérien, en puisant dans la société. Les poèmes du premier et dernier chapitre « Ainsi va la vie » et « Coutumes et traditions berbères » parlent du passé et du présent, sous différentes facettes. Une remise en cause de la vie et de ses souvenirs, ponctuée, par un espoir mélangé aux traditions et coutumes des ancêtres auxquels il a rendu un hommage. Les autres chapitres traiteront des contours de l’amour telle que la vie, la femme en tant que parfaite créature et surtout du poids de l’amour, des différentes souffrances de la vie et des ressentiments des uns et des autres et enfin de ce qu’il qualifiera d’univers intérieur en parlant de narcissisme, d’obsession et de jalousie, entre autres. Dans son premier recueil « L’arbre de la vie », Malek Souagui voulait mettre en avant sa Kabylie natale en transmettant des messages qui venaient droit de son cœur. Ces deux recueils se complètent quelque part et donnent un aperçu sur la personnalité de l’auteur qui tient, malgré tout, à ses origines, ses ancêtres et sa Kabylie, malgré son inspiration de la poésie moderne française.

A. Gana

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