Avec la sortie, le 19 juin dernier, de son nouvel album intitulé ‘’Isegh N-Teqbaylit’’ (la vertu kabyle), la diva de la chanson kabyle, Aldjia, signe un retour retentissant sur la scène artistique.
Un nouvel album que les fans attendent avec impatience, car la chanteuse Aldjia est considérée comme l’une des rares voix féminines de la chanson kabyle qui fait encore vibrer les cœurs et les corps des mélomanes. Elle incarne la chanson kabyle authentique et n’a jamais dévié de son chemin initial, entamé dans les années 80. Ce nouvel opus, au titre ô combien révélateur, est composé de dix chansons, dont une reprise de Hassan Abbassi « I wumi Leghrur », en hommage à ce grand nom de la chanson kabyle. Dans cet album, Aldjia, connue et reconnue par son style, n’a pas dérogé à ses habitudes que ce soit sur le plan musical ou textuel. Avec ses propres paroles et musiques, à part la reprise en hommage à Hassan Abassi, Aldjia, qui a interprété le titre « A Mmi » en duo avec Djaâfar Ali Mamar, et « Ssi Muh Waâli » en compagnie de Abdelhak Sahel, a fait à travers ce nouvel album le tour de son univers artistique. La chanteuse à la voix incomparable a en effet varié les styles sans pour autant toucher à l’âme de son empreinte artistique. En écoutant les dix titres de « Isegh N-Teqbaylit », on s’aperçoit qu’Aldjia n’a rien laissé au hasard. Le travail a été très bien fait notamment sur le plan arrangement. Avec sa voix mélodieuse, la chanteuse a tout fait pour satisfaire tous les goûts. Elle évoque tantôt l’amour « Yir Tayri », la société kabyle « Isegh N-Teqbaylit », mais aussi la joie de vivre à travers les titres « lhenni », « Sarhemt I Teghratin », dans un style spécial fête très demandé en cette période de l’année. Un style dans lequel excelle cette chanteuse qui a fait une entrée tonitruante sur la scène musicale kabyle il y a plus de trente ans. C’était exactement en 1982, lorsqu’elle réussit le pari fou de se lancer dans l’arène musicale kabyle, avec son premier album « Arruba N’Ccac » qui va la propulser sur le devant de la scène artistique et la révéler au large public. Depuis, Aldjia, qui a réussi à se frayer un chemin dans le monde de la chanson kabyle et à en devenir une icône, continue d’enrichir son répertoire. Très attachée à son public, Aldjia a décidé de rentrer expressément de France, où elle réside, en vue d’animer des galas lors de cette période estivale. A cet effet, Aldjia devra animer un gala dans la soirée du 9 juillet à la Maison de la culture Mouloud Mammeri à Tizi-Ouzou et un autre le 10 juillet au niveau de la Foire international à Alger.
A.C