En ce mois de Ramadhan, il n’y a pas que les prix des produits alimentaires de première nécessité qui flambent, à l’instar des légumes et fruits. Les épices sont également concernés par cette hausse des prix. En tout cas, c’est le constat que nous avons fait, après une virée effectuée au marché hebdomadaire de M’Chedallah, qui se tient tous les mardis, où les étals réservés aux épices sont pris d’assaut par les citoyens. Tous les épices sont disponibles dans ce marché. Mais les prix sont élevés, de l’avis de beaucoup de citoyens que nous avons interrogé. «Oui, les prix des épices ont été augmentés, depuis quelques jours déjà. Les feuilles du laurier sont cédées à 100 DA la touffe. Ce mélange d’épices, qu’on appelle ras el hanout, est également cédé à 100 da le petit verre», nous dira un père de famille rencontré dans ce marché. D’autres condiments sont également chers comme le poivre noir, le safran, le cumin, le poivron rouge moulu et beaucoup d’autres épices très demandés, notamment en ce mois de Ramadhan. Malgré cette cherté galopante, les ménages ne peuvent s’en passer de ces condiments qui relèvent le goût aux plats préparés. Nous citons quelques condiments dont les prix ont connu une hausse vertigineuse : Les olives dénoyautées sont cédées à partir de 300 da/kg. Les cornichons sont vendus à 400 da/kg. La jardinière (mélange de potages conservées) est proposée à 300 da/kg et enfin l’olive noire est cédée à 200 da/kg. Quant aux fines herbes, leurs prix sont plus ou moins abordables. Vendus en touffes, le cerfeuil et le céleri, pour ne citer que celles-là sont proposés entre 25 et 50 da.
Y. Samir