«Il y a un problème de gestion et l’ADE doit redoubler d’efforts»

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Le problème du manque d’eau revient chaque année, en cette période estivale. Un problème dû aux pics de consommation, mais aussi à la mauvaise gestion de la distribution du liquide précieux. C’est ce qu’a tenu à affirmer, hier, le directeur de l’hydraulique local, Rachid Hameg qui a assuré que les ressources ne manques pas. Inévitablement, la saison estivale assèche les robinets. Et c’est souvent les villages qui sont souvent touché par la rareté d’eau. Des mouvements de protestation se font à chaque fois pour réclamer leur part d’eau. Malgré que les ressources ne manquent pas, le problème est récurrents et touche de nombreuses régions. C’est d’ailleurs ce qu’à tenu à affirmer le directeur de l’hydraulique à Tizi-Ouzou : «L’eau est disponible en quantité suffisante. Les perturbations enregistrés quant à l’alimentation en eau sont dû à l’excès de consommation des citoyens ». Ce responsable a souligne également la part de responsabilité de l’ADE. D’après lui, «le problème réside aussi dans la gestion des ressources et leur répartitions entre les citoyens». Il préconise d’ailleurs que cette institution doit redoubler d’efforts pour y remédier. «Les services de l’ADE doivent redoubler d’efforts pour garantir une bonne gestion de l’eau», dira-t-il. Notre interlocuteur est revenu sur les protestations enregistrées récemment dans certaines localités de la wilaya. C’est le cas notamment à M’Kira. M. Hameg souligne que c’est «une région qui est alimentée à partir du barrage Koudiet Acerdoune en même temps que la région de Tizi Gheniff. L’eau n’est pas répartie équitablement entre ces deux régions. Et c’est là où réside le dysfonctionnement qui fait que cette région se sent un peu lésé par cette situation de coupures récurrentes et absence d’eau potable». Le directeur qui nous a accueilli dans son bureau a expliqué que pour parer à cette lacune, « un projet de réalisation d’un réservoir devant séparer équitablement les quantité d’eau entre les deux région a été inscrit récemment ». Mais en attendant, et pour ne pas envenimer les choses, le directeur interpelle l’ADE pour « plus de vigilance dans la répartition de l’eau entre les régions». Car pour lui, il est en effet « inconcevable que le manque d’eau ne soit ressentie que par certaines régions plus que d’autres» dira t’il expliquant que s’il y a manque d’eau il doit être géré entre les régions pour ne pas leur permettre de ressentir le manque d’eau. Dans le même sillage, le directeur parle aussi du problème de Cherfa, dans la commune d’Azazga, dont les citoyens se sont soulevé récemment pour réclamer de l’eau dans leurs robinets. Il explique que la région est alimentée depuis le réservoir de Taâzibt. Et le problème ayant soulevé la population «a eu lieu suite à l’éclatement de la conduite suite à son état vétuste ayant été réparé mais qui a éclaté une seconde fois». Le directeur rappel que c’est là un problème qui touche pratiquement tout le réseau de distribution d’eau de la wilaya. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un budget spécifique a été alloué à cette opération. Selon Hameg «une enveloppe de plus 3,800 milliards de dinars est actuellement utilisés pour la réalisation des opérations dans le cadre du programme complémentaire 2013 et du nouveau programme de l’année en cours pour l’augmentation de la capacité de stockage avec la réalisation de réservoirs, rénovation des réseau défectueux, et de la création de nouveaux autres réseaux ainsi que la réhabilitation mécanique». Le responsable souligne à cet effet qu’il s’agit de «31 opérations inscrites dont 23 concernent exclusivement l’alimentation en eau potable qui sont lancées sur le terrain». C’est une façon pour lui de montrer «la prise de conscience de la situation qui prévaux sur le terrain». Pour terminer le directeur n’a pas omis de souligner «l’implication de tout un chacun dans la préservation de cette richesse, avec notamment une utilisation parcimonieuse de la part du citoyen.

Tassadit. Ch.

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