Un espace de détente et de loisirs a été inauguré dans la soirée d’avant-hier, vendredi, par le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi, à l’entrée ouest de la ville de Tizi-Ouzou, mais non encore baptisé. Cependant, on laisse entendre ici et là qu’il sera dénommé «jardin des moudjahidine». Cela est d’une certaine façon logique, dés lors que ledit parc est installé à un jet de pierre du mémorial des 20 000 martyrs, qu’on le baptise au nom des anciens maquisards. Situé en parallèle de la place de l’olivier, cet espace de 5 500 m2 et dont la mise en place a duré quatre mois, a coûté à l’APC de Tizi-Ouzou, maître de l’ouvrage, pas moins de 80 millions de dinars, selon son réalisateur M. Brahimi, DG de l’ERGR Djurdjura. Cette enceinte est composée d’une ceinture gazonnée tout autour, d’une scène assez vaste pour l’animation, d’une aire de jeux pour enfants, comprenant balançoires, toboggans,… et au centre un jet d’eau lumineux. C’est un véritable joyau qui vient d’être offert à la ville des Genêts et qui a échappé définitivement, comme le souligne M. Ouahab Ait Menguelet, P/APC, à la voracité des épris du béton. Après la cérémonie inaugurale, place a été laissée à un gala artistique animé par Lounès Kheloui, Ali Idheflawen, Ouazib et tant d’autres. Par ailleurs, un autre jardin restauré au-dessus de celui du 17 octobre 1961, sera incessamment inauguré et ouvert au public. Et selon le maire de Tizi-Ouzou, ce jardin portera le nom du journaliste, poète et écrivain «Tahar Djaout». C’est là une somme non négligeable de bonnes nouvelles qui ne feront que rassurer ceux qui ont souffert de l’urbanisation anarchique et sauvage de leur ville.
Sadek A. H.