Le maire dépose plainte contre le SG

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Nouveau rebondissement dans l’affaire du blocage de l’APC de Barbacha.

Le bloc de l’alliance, à savoir, le maire, Mahmoud Benmeddour, et 4 élus membres de l’exécutif ont déposé plainte contre Toufik Adenan, SG, chargé des affaires courantes, en sa qualité de représentant actuel de l’administration communale. Ils réclament le payement de leurs rappels, d’un montant global d’un peu plus d’un demi-milliard de centimes. La chambre administrative près la cour de Béjaïa se penchera aujourd’hui sur ce dossier, à la demande de la défense des plaignants déposée au niveau de cette instance judiciaire en date du 17 juin dernier. Ces derniers réclament leurs dus, en salaires et primes, de la période de leur installation le 13 mars 2013 au 31 mai dernier (14 mois), chiffrés pour le P/APC à quelques 1.584.000.00 DA et pour chacun des 4 élus permanents à 900.000.00 DA, comme stipulé dans la plainte. Le P\APC et ses élus permanents auront-ils gain de cause, sachant que l’assemblée de Barbacha n’a jamais fonctionné depuis les élections locales du 29 novembre 2012 et ce suite à une opposition farouche des partisans de la dissolution, lesquels d’ailleurs avaient fait face à toute tentative de ces élus issus du RCD, FLN et FFS de franchir le seuil du siège de l’APC. Aussi, et parmi les questions que le commun des mortels de cette région qui vit une situation de crise inédite ne cesse de se poser, celle relative au fait qu’un P/APC soit payé et régularisé par son SG, même s’il est vrai que ce chargé administratif a été nommé par arrêté du wali en date du 03 avril 2013 au poste d’ordonnateur de cette commune durant cette période d’impasse. Tout ceci laisse à penser que les choses ne sont plus de ce qu’elles doivent être dans cette commune. Ce chargé des affaires courantes de la commune est placé dans ce poste suite à une situation exceptionnelle, où ni le P/APC ni son staff n’ont pu retrouver leur bureau de travail depuis leur installation. Les plaignants justifient leur plainte par leur qualité d’élus permanents et surtout par l’arrêté du wali de Béjaïa du 26 septembre 2013 relatif à la disponibilité financière par l’attribution du budget primitif à cette commune d’un montant de 145.579.909.74 DA. Cependant, l’on apprend que les mêmes élus auraient déposé plainte le mois dernier et au niveau de la même instance judiciaire contre le wali de Béjaïa lui incombant la responsabilité du statu quo. Le premier responsable de la wilaya de son côté et par arrêté 1249 du 13 juin dernier, avait mis fin aux termes de l’arrêté 2203/12 du 19 décembre 2012 relatif à l’état de permanisation de ces 5 élus plaignants au motif que ces derniers « n’ont pas honoré leur mission électorale depuis leur installation». Avec ces accusations en chassé-croisé l’on peut dire que l’affaire de l’APC de Barbacha vient de prendre une nouvelle tournure après une accalmie de plusieurs mois, ceci en attendant la décision de la justice sur ce nouveau dossier.

Nadir Touati

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