L’agence postale de Tibouamouchine, dans le douar d’Amdoun n’Seddouk, a ouvert ses portes durant les années 80. Elle était d’une grande utilité pour les usagers qui ne faisaient plus le déplacement à Seddouk pour poster une lettre, retirer de l’argent, etc. Aujourd’hui, l’édifice se dégrade au point de devenir un cagibi. A l’entrée, un affaissement d’un mur de soutènement sur lequel est bâti le locale d’exploitation, laisse apparaître une lézarde d’une largeur d’environ 10 centimètres qui demande à être réparée ne serait ce qu’avec un enduit en ciment. La façade extérieure est enfumée, montrant un visage hideux d’un édifice public qui mérite d’être embelli par une couche de peinture. A l’intérieur du local d’exploitation, la situation n’est guère reluisante avec un mur intérieur et un plafond enfumés et cela à cause des infiltrations d’eau en hiver. Seule la réparation de la dalle en béton pourrait remédier à ces infiltrations. A l’extérieur, la cour nécessite un aménagement en béton, en bitume ou du moins en TVO afin que les usagers ne traînent pas de la gadoue dans leurs souliers au moment des pluies. Le portail que l’agence partage avec l’annexe administrative de l’APC de Seddouk laisse à désirer. Il est dans un état piteux, complètement rouillé et risque un jour de tomber sur un usager. A qui revient, à l’APC ou à la poste, le devoir de le réparer ? La meilleure solution serait de le remplacer avec un portail neuf, car il sert de passage aux usagers de deux organismes publics. Comme cette agence est située à l’abord de la route nationale, la poste gagnerait beaucoup en plaçant un panneau sur cette route indiquant aux passants son existence, car elle aura une clientèle en plus. Il y a une année, le drapeau national flottait encore sur l’édifice, alors que maintenant il n’y est plus ! Concernant la qualité de service, depuis le début du Ramadhan, la connexion est lente. Elle part et revient plusieurs fois dans la journée. Cela ne rassure pas certains usagers qui partent à l’agence postale de la ville de Seddouk pour un retrait ou une demande d’avoir. L’agence est également dépourvue d’un facteur alors que cela fait belle lurette que les usagers le réclament, mettant en exergue la lenteur dans l’arrivée du courrier et parfois de sa perte carrément. Le courrier est consulté au comptoir par n’importe quel usager qui le réclame. La poste doit songer à lever toutes ces carences qui ne lui coûterait pas beaucoup d’argent, mais elle redorera son blason au douar d’Amdoun n’Seddouk d’environ cinq mille habitants.
L. Beddar