La piété et la miséricorde, vains mots en ce Ramadhan

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La piété et la dévotion durant le mois de Ramadhan deviennent des mots vains pour beaucoup de citoyens, qui rivalisent en insolence et en arrogance, ce qui rend ce mois du jeûne un véritable cauchemar pour beaucoup d’entre eux. En effet, il suffit de faire un tour dans les différentes agglomérations de la daïra de M’Chedallah pour s’apercevoir de l’incivisme et du peu d’entregent entre les citoyens qui, la faim et la soif aidant, perdent le plus souvent leur sang-froid, même pour des futilités. Les prises de becs et les rixes sont le lot quotidien de ces incivilités «Ramadhanesque». Quelques-uns trouvent l’occasion de se « défouler », en vidant leurs sacs sur leurs victimes et en mettant cela à l’actif de Ramadhan. Ce genre de comportements, répréhensibles du reste, on le trouve surtout sur nos routes où on entend des insultes et des rixes. Sur la RN15, à titre d’exemple, les conducteurs conduisent avec une certaine nervosité due surtout au manque de sommeil, car la plupart veillent jusqu’à des heures avancées de la nuit. Sur ce tronçon, beaucoup de conducteurs appuient exagérément sur le champignon pour rien. L’excès de vitesse est constaté sur cette route. Des chauffards risquent leurs vies juste pour arriver avant l’adhan, afin de rompre le jeûne à table et en famille. Cette situation, en conséquent, crée beaucoup de désagréments aux automobilistes et aux piétons aussi, lesquels doivent faire preuve de beaucoup de vigilance en traversant la route pour ne pas finir à l’hôpital. Des automobilistes slaloment entre les véhicules, circulent sur les accotements ou, pire encore, se rabattent sur l’autre côté de la route. Ce qui cause des bagarres entres les conducteurs. « Les chauffeurs doivent faire preuve de beaucoup de tact et de vigilance en ce mois de Ramadhan, car conduire en somnolant ou en état nervosité pourrait engendrer des conséquences désastreuses », dira un citoyen de M’Chedallah.

Y. Samir

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