Un week-end sous les flammes à Tizi Gheniff…

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On a appris que pas moins de six feux de forêts ont été enregistrés, mercredi et jeudi dernier, dans des maquis relevant de la commune de M’Kira et de celle de Tizi Gheniff. D’après les oléiculteurs de la région, dont les oliveraies ont été ravagées par les flammes, plus de 500 oliviers ont été réduits en cendre. Mercredi dernier, la forêt d’El Maâssour, sise à Ihoubarène, a été entièrement brûlée. En plus des broussailles, des dizaines de chênes-lièges, des oliviers et même des vignes sont parties en fumé. Le vent qui soufflait fort a favorisé la propagation des flammes. Certes, la mobilisation des citoyens, des sapeurs pompiers et des gardes forestiers a quelque peu limité les dégâts, mais il faut dire que le manque de pistes y menant n’a pas facilité la tâche aux secouristes. Il est à signaler qu’un autre feu s’est déclaré au village Talaâzizth, durant la semaine passée. Heureusement, les pompiers ont dressé une zone de protection pour éviter l’avancement des flammes aux maisons. Un nombre important d’oliviers a été brûlé. Dans la forêt Tagoudouth, il ne reste même pas un mètre carré de verdure. Le feu, qui s’est déclaré dans un maquis, s’est propagé du côté de Taka pour arriver enfin au territoire du village El Had où de nombreux dégâts dans les oliveraies et les figueraies ont été enregistrés. D’autres feux, qui ont été vite maîtrisés avant d’engendrer des dégâts, ont été signalés du côté d’Ameddah, de Vouhadj, d’Iaâmourène. Il est à noter que la troisième semaine du mois de Ramadhan a été marquée par de nombreux feux qui ont ravagé plus de quatre-vingt hectares à Lourika, à Badis et à Thala Ouamar. L’heure est à la vigilance. La protection civile est toujours aux aguets et les services des APC conseillent les citoyens de signaler n’importe quel feu dès qu’il se déclare.  » Il ne faut pas attendre que le feu prenne de l’ampleur pour avertir les pompiers « , dira un sapeur-pompier.

 Amar Ouramdane

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