Trois immeubles risquent de s’effondrer à la Casbah

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Les services techniques spécialisés dans le contrôle des bâtiments ont enregistré trois immeubles qui menacent de s’effondrer, abritant 61 familles, a souligné un communiqué de la cellule de crise installée au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Ce constat a été fait, suite à une opération d’expertise menée sur 12 immeubles après le tremblement de terre qui a secoué avant-hier, la capitale. « Des moyens matériels et financiers ont été mobilisés pour le relogement des familles sinistrées », a indiqué la même source. Selon des agents de la sûreté nationale, plusieurs maisons et édifices publics de la Casbah d’Alger ont subi des dégâts, qui ont occasionné quelques blessures aux habitants de maisonnettes endommagées, évacués par la Protection civile. La police urbaine du patrimoine, installée dans la basse Casbah, a indiqué à l’APS que la plus grande partie de ces maisonnettes étaient déjà « classées dangereuses », et leurs occupants sont inscrits au programme de relogement. La même source a estimé qu’« il est difficile pour l’heure d’estimer le nombre de bâtisses touchées par ce dernier séisme, en raison de l’état de vétusté de la cité ». Quelques quartiers de la haute Casbah, comme la rue Rabah Ryah, restent « extrêmement fragilisés, des façades de maisons et des poutres menacent de s’effondrer à tout moment ». De son côté  le directeur de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (Ogebc), Abdelwahab Zekagh, a indiqué également, à l’APS que les plus gros dégâts ont été constatés dans la haute Casbah (rue Rabah Ryah et rue Mustapha Djouab). Il est utile de souligner que les habitants de la vieille médina se sont rassemblés devant le siège de l’APC et celui de la police urbaine pour tirer la sonnette d’alarme quant à la précarité de leurs maisons et déclarer des effondrements de plafond, d’escaliers, de poutres ou des fissures sur les murs de leurs maisons.

S.S.

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