Les modèles internationaux du consensus à l’ordre du jour

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Le  Conseil national du Front des Forces Socialistes (FFS) se réunira en session ordinaire, samedi prochain, au siège national du parti, à Alger, à partir de 10h00. 

C’est ce qu’a indiqué hier, un communiqué laconique du parti qui a précisé qu’en plus des bilans et perspectives, l’ordre du jour de cette session sera consacré à débattre de la question des  « modèles internationaux du consensus et le cas de l’Algérie ». Une question qui devra éclairer les militants et sympathisants du parti mais aussi des observateurs de la scène politique nationale sur la suite à donner par le FFS à son projet de la « conférence nationale de consensus » à laquelle la formation d’Ahmed Betatache  avait appelé juste avant la tenue de la dernière élection présidentielle. En effet, juste après le fameux «ni-ni» à propos de la présidentielle 2014, qui avait suscité moult interrogations chez la base militante mais aussi au sein de la classe politique algérienne, le FFS a lancé le 7 avril dernier, soit une semaine avant la tenue du scrutin présidentiel qui avait plébiscité Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, une initiative pour la tenue d’une « conférence de consensus pour une issue démocratique et pacifique à la crise nationale ». Le FFS avait indiqué dans un communiqué rendu public, ce jour là avoir « décidé d’entamer des rencontres avec les acteurs politiques et sociaux pour la tenue d’une conférence de consensus pour une issue démocratique et pacifique à la crise nationale ». Sans préciser le lieu, ni la date de ce rendez-vous, le FFS avait indiqué que des contacts « seront pris avec les parties qui ont manifesté un intérêt pour une approche consensuelle des questions politiques, économiques, sociales, environnementales et culturelles qui se posent au pays ». Ceci, ajoute le parti, « afin d’assurer l’unité la cohésion et la souveraineté nationale dans un contexte international et régional sensible, et de répondre aux besoins de développement durable, de diversification économique et de demandes sociales urgentes ». Pour le FFS, le but de cette conférence, à laquelle devront être conviés les candidats au dernier scrutin présidentiel, est de « parvenir à définir, ensemble, un certain nombre de règles permettant un meilleur fonctionnement de l’Etat et des institutions acceptées et respectées par tous. Il s’agit aussi de définir ensemble les étapes, les instruments et les modalités pour mettre en place un système politique ouvert et édifier une République moderne à la fois, démocratique et sociale ». Sur certaines questions d’intérêt national, ajoute le FFS, « un consensus sur les politiques à mener est d’une importance vitale pour faire renaître la confiance, remettre le pays au travail et préserver l’avenir des générations futures ». Pour la préparation de cette conférence de consensus, le FFS « ne pose aucun préalable », mais « instruit par les expériences passées, il sera attentif à réunir les conditions de la réussite », lit-on dans le communiqué du 7 avril dernier. Des conditions que la session ordinaire du Conseil national aura certainement à étudier afin de sortir avec un résultat, quatre mois après avoir lancé l’initiative de cette « conférence de consensus », lui qui a pris part à la dernière conférence tenue à Zeralda, à l’initiative de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD), regroupant des partis et des personnalités de l’opposition, mais aussi répondu présent aux consultations initiées par la présidence de la République sur la révision constitutionnelle, sous la présidence du chef de cabinet Ahmed Ouyahia.                  

 A.C.

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