La mise en service renvoyée aux calendes grecques

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Bien que les travaux de raccordement au gaz naturel soient terminés, depuis au moins 3 années, au niveau des deux chefs lieux des communes de Souk El Tenine et de Maâtkas, ainsi que dans plusieurs villages de la périphérie, la mise en service de cette commodité n’est toujours pas à l’ordre du jour. Rappelons que la principale cause de ce retard est l’opposition des villageois d’Agouni Bouffal et d’Ait Izid qui réclamaient le raccordement de leurs foyers pour permettre le passage du gazoduc dans leurs propriétés. Certes, des démarches ont été faites et les deux villages ont été inscrits pour bénéficier du gaz naturel. Les travaux ont été lancés, depuis plus de 2 ans. Les responsables de la wilaya, de la sonelgaz, de la DMI et les autorités locales ont essayé de ramener les opposants à de meilleurs sentiments et permettre la passage de la conduite de transport pour mettre en service le réseau là où les travaux sont achevés, mais en vain. Les villageois exigeaient une mise en service du gaz collective. Toutefois, il convient de signaler que l’entreprise en charge des travaux n’avance qu’à pas de tortue, sinon comment expliquer que pour réaliser les travaux de raccordement à travers  deux petits villages prennent autant de temps. Deux ans après, les travaux sont loin d’être terminés, ce qui a provoqué le courroux des villageois. « Avec notre opposition, les travaux n’avancent qu’au rythme de l’escargot. Imaginez qu’on l’a levée ! Nos villages ne verront jamais le gaz arrivé », dira un villageois d’Agouni Bouffal. Rappelons qu’au début de l’année en cours, lors d’une réunion à Maâtkas, les responsables de la Sonelgaz et de la DMI ont promis de sommer l’entreprise réalisatrice à renforcer son chantier en moyens humain et matériel nécessaires, afin d’accélérer la cadence des travaux. Ils ont même prévu de mettre le réseau en service au mois d’avril passé. Trois mois après, le réseau n’est pas mis en service et les travaux sont encore loin d’être terminés. Il est fort probable que les Maâtkis passeront encore un autre hiver sans cette commodité et à galérer pour trouver une bonbonne du gaz butane.

Hocine T.

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