Trois nouveaux cas détectés à Imsouhal

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Dans la journée du mercredi dernier, trois nouveaux cas de fièvre aphteuse ont été détectés chez un éleveur de bovins du village Kerrouche, dans la commune d’Imsouhal, sise à 70 kms au Sud-Est du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou. Cet éleveur a signalé la maladie aux services concernés de la commune d’Imsouhal, lesquels, à leur tour, ont alerté la subdivision agricole de Ain El Hammam, chargée du suivi de cette maladie dans la région. Cette dernière a dépêché immédiatement un vétérinaire qui s’est rendu sur les lieux en compagnie du représentant agricole de la mairie et du P/APC. Après examen des bêtes, le docteur a confirmé l’existence de la maladie et a remis une lettre d’orientation au propriétaire pour conduire ses bêtes, ce samedi (aujourd’hui ndlr), vers l’abattoir de Tamda, où elles seront abattues. Par ailleurs, un cadavre d’une vache a été découvert au lieudit « Imarighène », dans un dépotoir situé à proximité du CC07 menant vers la localité d’Azazga. En déplacement sur place où gisait l’animal, le vétérinaire n’a pu diagnostiquer les causes de la mort du bovin qui se trouvait dans un état décomposé. Il est à rappeler que le premier foyer de cette maladie, dans la municipalité d’Imsouhal, a été découvert par le vétérinaire de l’abattoir d’Azazga chez 05 boeufs achetés au marché du bétail de Sétif par un boucher du village Ahfir qui avait l’habitude d’égorger ses bœufs là-bas, apprend-on des services concernés. D’autre part et selon M. Amokrane Ait Ouakli, vice P/APC, des recommandations préventives ont été transmises par voie d’affichage dans tous les villages et hameaux de la commune, à priori, ne consommer que la viande estampillée, garder les troupeaux dans une étable ou écurie dûment chaulée et désinfectée, changer les tenues vestimentaires à la sortie des refuges des bêtes, éviter les pâturages et tout contact entre les cheptels, isoler les animaux suspects présentant des aphtes au niveau du museau ou dégageant de fortes quantités de salive et alerter, dans les plus brefs délais, les services concernés. Par ailleurs, des rumeurs circulent qu’il en réside d’autres cas qui n’ont pas été signalés par leurs propriétaires, de peur de perdre leur gagne pain et espérant les sauver par l’utilisation de vieilles recettes utilisées par nos ancêtres.

Madjid Aberdache

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