Face au “peu d’intérêt” que leur accorde leur tutelle, les paramédicaux s’apprêtent à reprendre le chemin de la protestation.
Ils comptent observer une grève générale durant les journées du 25, 26 et 27 du mois courant. Il s’agit là, souligne le S. A. P. dans un communiqué, d’un “dernier recours après plusieurs rounds de négociations avec le ministère de la Santé”. Des négociations où il a été notamment question de l’élaboration du statut particulier de cette corporation. “Nous nous sentons méprisés”, nous déclare Kaci Achour, membre du Conseil national du S.A.P., en ajoutant que les paramédicaux ne cherchent que leur place. “Nous voulons être à la hauteur pour une meilleure prise en charge du malade”, souligne-t-il. En clair, les paramédicaux, explique notre interlocuteur, revendiquent une formation de qualité en adoptant la nouvelle architecture de l’enseignement supérieur, à savoir le L.M.D. “La promulgation du système L.M.D. assurera une évolution sur le plan de carrière”, a déclaré le S.A.P dans son communiqué, en précisant en outre que la revalorisation de la profession passera inévitablement par la promulgation d’un statut digne et d’un régime indemnitaire conséquent. Les paramédicaux se trouvent présentement, souligne le S.A.P, dans une “impasse”. Une impasse, précise-t-on, qui leur est imposée par la tutelle. Devant cette situation, le S.A.P compte radicaliser son mouvement de protestation en appelant à une grève illimitée à partir du 31 janvier prochain au cas où ses revendications ne seraient pas satisfaites.
Dalil S.