Des satisfactions et des manques

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Huit jours après son lancement, la Fête du bijou d’Ath Yenni sera clôturée demain vendredi. Comme pour son ouverture, un cérémonial protocolaire est prévu en présence des officiels locaux et du secteur.

La cérémonie de remise de diplômes aux participants qui se sont illustrés est prévue, dès dix heures, à l’auberge le Bracelet d’argent de la localité. Il ne reste, donc, que quarante huit heures pour les retardataires qui ne comptent pas rater l’événement, soit aujourd’hui et demain. C’est à la fois peu et large pour effectuer une virée sur place et vivre l’événement de l’intérieur. L’ambiance sur place est bon enfant. On vient en famille pour découvrir les stands, le décor est très coloré. A l’extérieur comme à l’intérieur des deux sites. C’est le second, retenu au CEM du chef-lieu de Taourirth, qui est toutefois le plus visité. Quotidiennement. On y trouve plus de choix en termes de bijoux exposés. Il est, d’ailleurs, réservé exclusivement aux artisans bijoutiers contrairement au premier où a eu lieu l’ouverture officielle qui abrite également des stands dédiés aux artisans d’autres secteurs, comme la poterie, la tapisserie… Comme il était prévisible, on y vient de partout pour découvrir les dernières nouveautés de cette Fête. D’Alger, d’Oran, de Blida et d’autres wilayas encore. Au parking aménagé pour la circonstance le long du chemin principal qui traverse le chef-lieu, on y trouve des véhicules immatriculés de diverses wilayas du pays. On vient aussi en nombre des différentes localités de Kabylie. Les organisateurs ont, d’ailleurs, bien fait de mettre en place un nouveau plan de circulation à l’occasion pour permettre une meilleure fluidité sur cette route principale qui dessert les deux sites d’exposition. A signaler, toutefois, ce malheureux accident survenu, avant-hier, sur l’axe de sortie vers le quartier Tigzirt aménagé en sens unique. Une golf a terminé au fond d’un ravin après plusieurs tonneaux, sans faire de victimes, heureusement, puisque les occupants s’en sont, dit-on, sortis indemnes. Mais sinon Ath Yenni est en fête, et Taourirth a bien repris des couleurs. Des stands pour vente de boissons, de petits gourmets et autres CD, aménagés ici et là ont rajouté bien de la dynamique à l’ambiance générale. C’est convivial et chaleureux même si dès que vous mettez pieds à terre, on vous réclame 50 DA de stationnement. C’est un peu agressif comme accueil et ça rappelle ce procédé dont se plaignent, un peu partout, les automobilistes. Et puis, il faudra payer encore 20 DA le ticket d’accès…  A l’intérieur, sur les deux sites, l’ambiance était à la joie et à la bonne humeur même si la réussite de l’événement semble moindre par rapport aux précédentes éditions. En effet, le nombre de visiteurs est encore loin d’égaler celui de l’an dernier que le comité organisateur espérait dépasser. Jusqu’à avant-hier, ils étaient à peine quelques douze mille visiteurs enregistrés sur les deux sites. Cela dit, les promoteurs de la fête, qui expliquent ce manque d’engouement par le calendrier très serré qui entoure cette semaine de la fête avec la fin du Ramadhan, l’Aïd, les résultats scolaires et les inscriptions, espèrent que ces deux derniers jours verront un maximum d’engouement des visiteurs pour finir la fête de la plus belle des manières. A noter qu’un seul gala a été organisé durant la semaine, et c’était avant-hier au quartier Tigzirt, au bas de Taourirth. Comme il est utile de signaler que pour la journée de demain même si la cérémonie de clôture est donc prévue à dix heures, l’exposition vente sur les deux sites se prolongera comme durant tous les autres jours qu’a duré l’événement jusqu’à 19 heures.

D. C.

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