L’informel envahit la ville !

Partager

Le commerce informel a envahi tous les quartiers du centre-ville de Kadiria, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Bouira. Du marché couvert, à l’arrêt des bus et bien d’autres sites du centre-ville, sont quotidiennement « encerclés » de toutes parts par les revendeurs. Plusieurs quartiers accueillent, en effet, chaque jour, des centaines de vendeurs de fruits et légumes qui s’emparent des trottoirs et de la voie publique. Ils étalent leurs marchandises même à l’intérieur des cités résidentielles. Les conséquences sur la circulation au niveau de certains espaces urbains transformés en marchés de l’informel sont désastreuses. Rues, venelles et trottoirs étant squattés, les automobilistes et même les piétons ne peuvent y accéder facilement durant la journée. L’informel a, pour ainsi dire, repris du poil de la bête, ces derniers mois. «Les vendeurs, qui ont érigé des carreaux de fortune, se comportent comme s’ils sont propriétaires des trottoirs. Non contents d’avoir squatté cinq mètres de part et d’autre de la route, rendant la circulation automobile impossible dans les deux sens, ils grignotent, chaque jour, quelques centimètres de plus, exposant les piétons à un danger certain», déclare Hichem un habitant du quartier des 100 logements. « Pour éviter l’irréparable, les responsables communaux doivent agir pour remédier à cette situation qui a trop duré», estime notre interlocuteur.  À noter, par ailleurs, que la commune de Kadiria dispose d’espaces de vente au niveau de plusieurs zones d’habitation qui sont boudés par ces revendeurs, qui préfèrent toujours s’adonner à l’informel.

R. B.

Partager