Le Snapap avertit

Partager

À quelques jours de la rentrée sociale, les syndicalistes de la section communale du Snapap reposent leurs revendications et se préparent à riposter au cas où des solutions ne seraient pas trouvées à leurs problèmes socioprofessionnels. Dans un écrit déposé sur le bureau du maire et des autres responsables, dont nous détenons une copie, ils ont écrit qu’ils souhaitent attirer, encore une fois, l’attention de qui de droit sur les conditions de travail lamentables dans lesquelles ils évoluent et les dysfonctionnements qui en découlent.  » En effet, faute d’un organigramme général des services de la mairie, nous souffrons de manquements graves et récurrents », soulignent-ils. Avant de dresser une liste de ces entorses. Ils évoquent le dépassement par la plupart des responsables de leurs prérogatives nominales, le non respect de la législation du travail dans le corps des gardiens, notamment le respect  relatif à la durée légale du travail, les récupérations d’égale durée et l’équité dans la répartition des tâches, les risques de maladies et accidents encourus par les agents d’hygiène et les ouvriers professionnels à défaut de tenues de travail adéquates, les agressions verbales dont sont victimes les travailleurs communaux de la part de certains responsables et administrés et les défaillances et retards flagrants enregistrés dans la gestion administrative de carrière, les promotions et la mise à jours des contrats… Dans la même correspondance, les représentants de ladite section syndicale insistent notamment sur les retards excessifs dans le versement de leurs salaires, de leurs primes et autres indemnités.  » Ballottés entre le trésorier communal et l’employeur, nous faisons face au retard récurrent dans le traitement des salaires et rappels sur salaire ainsi que la prime de scolarité la non mise à jour des  allocations familiales depuis mars dernier, le retard dans le versement des œuvres sociales de l’année 2012 et de l’année en cours, le non versement, depuis le début de l’année en cours, des salaires des travailleurs nouvellement recrutés et la non application des nouveaux salaires aux fonctionnaires ayant bénéficié de la validation d’ancienneté », poursuivent-ils. Contacté à ce sujet, le président de la section syndicale nous a répondu que cette cacophonie ternit davantage l’image de leur administration. Et à ce sujet, il lance un cri de détresse en direction des responsables locaux pour y mettre fin et de permettre à tout le personnel communal d’accomplir ses missions dans des conditions à même de lui permettre de fournir une prestation de qualité.  » Nous donnons ce temps aux responsables d’agir pour éviter des mouvements de grève », a ajouté M. Kamel Amazouz, car c’est de lui qu’il s’agit. Du côté des responsables, notamment du maire, le dialogue est toujours ouvert avec ce partenaire social afin de trouver des solutions adéquates.  » Les revendications soulevées sont traitées. Elles sont toutes régularisées. Il n’y a aucun manquement dans le traitement des travailleurs. Nous sommes là à prendre les mesures nécessaires en cas de dépassement. Quant aux situations financières soulevées et leur règlement, elles dépendent du contrôleur financier. D’ailleurs, à ce propos, j’ai décidé d’agir auprès de la direction de cet organisme. Je vous informe que nous avons plus de quinze opérations encore bloquées au niveau du contrôleur financier », nous a confié le maire.

Amar Ouramdane

Partager