Le projet d’extension du réseau du gaz naturel pour alimenter certaines localités situées à la périphérie d’Ighzer Amokrane, le chef-lieu communal d’Ouzellaguen, se fait attendre. Voilà plus de trois ans que ce projet est inscrit sur les programmes sectoriels de développement. Il est encore à sa phase de mise en œuvre. Pourtant, le dossier technique englobant le plan de masse et de situation, ainsi que l’étude technique du réseau de transport et de distribution du combustible, ont été finalisés. Interrogé à ce sujet, le maire d’Ouzellaguen nous indiquera que le projet centralisé est actuellement en phase d’élaboration des cahiers des charges, prélude au lancement des avis d’appel d’offres. Il est à noter que trois localités sont programmées pour bénéficier de cette énergie. Il s’agit, selon les responsables de l’APC, de Boutagout, à l’est d’Ighzer Amokrane, Oudjine, située à quelques kilomètres à l’ouest du chef-lieu communal, ainsi que le village Didoune, se trouvant en surplomb de la ville. « C’est impensable et même à la limite de l’absurde d’acheminer le gaz dans toutes les directions, y compris dans les contrées très reculées et de faire l’impasse sur notre village, situé pourtant à quelques encablures de l’agglomération », fulmine un citoyen de Boutagout. « Je ne sais pas à quoi obéit le fait d’introduire le gaz dans un village, tout en ignorant un autre situé à proximité », renchérit un autre habitant du village Didoune. Il est à rappeler que les deux dernières années ont vu le raccordement des villages Tigrine, Khenfor et Sidi Younès au réseau du gaz naturel. Avec la concrétisation du nouveau programme inscrit, le taux de pénétration du gaz dans la circonscription d’Ouzellaguen dépassera le seuil des 70%, estime-t-on.
N.M.
