l L’APC d’Ath Mlikèche où le standard de composition de l’Assemblée communale correspond à 7 membres, eu égard à la population de l’ordre de 11 000 habitants, au dernier recensement, que compte cette commune perchée à une huitaine de kilomètres, au nord de Tazmalt, fait cruellement l’objet d’un blocage. Cette situation, fort pénalisante pour les citoyens, déjà mis à mal par la décision des aârouch à bouder le scrutin du 10 octobre 2002 et qui avait ouvert la voie à la désignation des secrétaires généraux à l’époque pour gérer les affaires courantes de la municipalité, est héritée des élections partielles du 24 novembre dernier. L’installation de M. Oulagha Boukhelfa dans les fonctions d’édile municipal (P/APC), en conformité avec l’article 43 du code communal, a suscité la ferme opposition avec 4 voix contre 3, à l’intronisation du maire, né de la majorité relative des suffrages à la tête d’une liste indépendante dite “pour le renouveau et l’espoir”. La coalition des 4 élus opposants refuse, depuis, de prendre part aux délibérations en exprimant tout le temps un niet catégorique à toute proposition de débat. Celle-ci campe sur ses positions, nous dit-on. Si le blocage se prolongeait indéfiniment, on pourrait aller droit vers la dissolution. Ce qui n’est pas souhaité.
Z. F.