Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation sur les dangers des fléaux sociaux auprès des jeunes, l’association d’avant-garde de lutte contre les fléaux sociaux de Béjaïa (AJAAGLFS) a organisé dernièrement, une conférence-débat, précédée par la projection de films documentaires sur les dangers et les méfaits de la consommation de la drogue sous toutes ses formes, au niveau de la place 1er Novembre (ex place Guydon), sise au cœur de la ville de Béjaïa. Cet évènement, qui s’est déroulé à partir de 19 h, a drainé une foule nombreuse de jeunes, venue entendre les communications des médecins psychologues activant au sein de ladite association sur les effets négatifs et destructifs de la drogue sur la santé de son consommateur. « Notre but à travers cette campagne de sensibilisation est de prémunir notre jeunesse des fléaux sociaux, que se soit la drogue ou l’alcool, et d’aider les toxicomanes à se libérer de leur dépendance à la drogue qui gangrène notre société », a annoncé d’emblée Ouhab Mohamed, président de ladite association, créée en 2010. Ce dernier nous a précisé que le rôle de cette association ne se limite pas uniquement à la sensibilisation, mais elle tend à prendre en charge les toxicomanes qui veulent se débarrasser de la drogue. « Nous avons un projet de réalisation d’un centre d’aide aux toxicomanes au niveau de la commune d’Adekar. Il nous reste encore quelques travaux à parachever pour son inauguration officielle. Ainsi, ce centre, une fois réceptionné pourra héberger gratuitement des toxicomanes et leur offrira des traitements appropriés », a-t-il souligné. Dans un autre chapitre, cette association envisage, selon son président, de travailler avec les centres de détention pour préparer les détenus à la réinsertion sociale et professionnelle, une fois sortis de prison. « Nous avons déjà rencontré des directeurs de pénitenciers et effectué des visites en faveur de détenus dans le cadre de ce projet qui nous tient vraiment à cœur. Notre but est que le détenu, une fois libéré de sa prison, n’y retournera plus », a insisté M. Ouhab.
Boualem Slimani
