Aïn Zaouïa fin prête

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Comme à chaque rentrée scolaire, les collectivités locales s’attellent aux derniers préparatifs pour recevoir les élèves dans de bonnes conditions. 

Dans cette commune, nous avons appris que les vacances ont été consacrées à la réfection des écoles primaires. « Des travaux de restauration ont été effectués durant les vacances. Il s’agit notamment de la peinture, le remplacement des vitres cassées et autres petites retouches », nous confiera une source proche de l’APC. Pour en savoir plus sur ce qui est prévu pour ce rendez-vous, nous avons pris attache avec le maire. « J’annonce tout d’abord que les deux classes en préfabriqué de l’école de Bouhamou seront détruites incessamment pour être remplacées par deux autres en dur. C’est ce qui soulagera aussi bien les élèves que leurs enseignants », nous répondra le P/APC, M. Merzouk Haddadi. Par ailleurs, notre interlocuteur nous dira que l’école primaire d’Ath Maâmar aura sa cantine dès le début de cette année. « Nous avons fait beaucoup d’efforts pour récupérer une partie de cette bâtisse squattée depuis plus de quinze ans. Sa restauration a été ensuite engagée. Actuellement, elle est prête à être opérationnelle d’autant plus que son matériel a été déjà acquis. Ainsi, les élèves de cet établissement se restaureront sur place au lieu de les transporter, chaque midi, à l’école frères Amrani de Tighilt Amar N’Aissa », poursuivra-t-il. Les neuf écoles primaires que compte cette municipalité seront toutes dotées de cantines. L’autre préoccupation du maire et de son équipe est la mise en service du lycée. « Nous souhaitons que les travaux avancent à la même cadence. En tout cas, le subdivisionnaire de la SLEP de Draâ El-Mizan suit quotidiennement l’avancement des travaux. Ce lycée nous soulagera du problème du transport scolaire qui nous revient excessivement cher quand on sait qu’on assure ce service à des centaines d’élèves venant des villages lointains de Boumahni vers les lycées de Draâ El-Mizan. Pour l’année scolaire écoulée, nous avons dépensé cinq cents millions de centimes uniquement pour assurer le transport scolaire », conclura cet édile communal. Sur un autre registre, il faudra souligner que les élèves de Kantidja, à proximité du CW 128, entre Boghni et le Pont noir, ne rentrent chez eux qu’à une heure tardive de la soirée, notamment en hiver. « Chaque soir, nous sommes obligés d’attendre nos filles sur la place du village. Nous ne sommes tranquilles que lorsqu’elles sont arrivées. Elles sont exposées quotidiennement au danger », dira ce parent d’élève qui comme les autres souhaite que le lycée de Aïn Zaouia ne tarde pas à être opérationnel.

 Amar Ouramdane

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