Le porte monnaie à rude épreuve

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À Larbâa Nath Irathen, les magasins, les boutiques et les marchés sont tous approvisionnés en articles scolaires et les habilles en prévision de la rentrée scolaire. L’ensemble des commerçants ont commencé à exposer leurs marchandises, depuis quelques jours déjà pour attirer la clientèle qui hésite à mettre le pied dedans, malgré les belles offrent et les remises proposées. En plus des dépenses du mois de Ramadhan, les fêtes de mariage qui ont marqué la période estivale, les pères de familles seront accablés davantage par les frais de la rentrée scolaire. Les parents d’élèves rencontrés disent qu’ils ne savent plus comment assurer à leurs enfants les affaires scolaires et les vêtements vu la flambée des prix. Une dame, rencontrée dans un magasin d’habillement pour enfants dans le chef-lieu communal, dira : « Je suis venue pour acheter des vêtements pour mes fils. C’est le moment, puisque il ne reste que quelques jours pour la rentrée scolaire. Pour ces deux enfants, je leurs achète des habits selon mon goût tout en tenant compte de la qualité et prix. Mais les deux autres, des collégiens, n’acceptent de mettre que ce qu’ils achètent. Le mois de carême, la fête de l’Aïd, les fêtes de mariage ont vidé nos poches. Les prix ne cessent de flamber au grand dam des petites bourses. Des cartables de mauvaise qualité sont cédés à 2 000 Da, des tabliers à 1 600 Da, le pantalon le moins cher est proposé à 2 600 da. Avec un salaire de 50, 000,00 Da, les pères de familles n’arriveront pas à s’en sortir. Cela sans parler des affaires scolaires dont la liste est longue : les cahiers, les livres, les stylos,… ». « Avant, une seule paye suffit pour prendre en charge les dépenses d’une famille nombreuse, mais, à présent, plusieurs payes ne suffisent pas pour une petite famille. Le pouvoir d’achat est vraiment très faible. Il recule de plus en plus et ça me fait vraiment peur », ajoutera notre interlocutrice. De nombreux citoyens rencontrés s’accordent à dire que cette rentrée scolaire s’annonce difficile surtout que les ménages ont étaient accablés par de lourdes dépenses durant cette période estivale marquée par de nombreuse fêtes familiales et autres. Ces derniers sont unanimes à dire que les prix des articles scolaires sont abusifs. « Les commerçants pratiquent des prix exagérés », disent-ils.

Youcef Ziad

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