La longue sécheresse, qui a sévie depuis le début de l’été persiste encore et commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs, d’autant plus que la récolte d’olives, qui a enclenchée son processus de maturité affiche toujours le même Gabarit rachitique et déshydraté à cause de cette sécheresse qui s’est étalée sur plus de 04 mois. En dépit de la résistance de cette récolte d’olives jusqu’à sa maturité au début du mois de décembre, il n’en demeure pas moins que les agriculteurs savent, par expérience et en se basant sur le volume et sur les formes des grains, que le rendement serait timide et que la récolte de cette saison serait, à moitié perdue, notamment, celles des oliveraies n’étant pas irriguées. Le goût de l’huile serait, sans aucun doute, altéré avec un taux d’acidité assez élevé à cause des conditions climatiques défavorables. Les mêmes retombées négatives de la sécheresse sont, également, observées sur la récolte des figues fraîches, dont le calibre est en deçà de la moyenne, ce qui s’est répercuté sensiblement, sur les figues sèches que la majorité des agriculteurs ont abandonné sous les figuiers. Une insignifiante récolte, dont profitera, uniquement, le cheptel ovin et caprin, ainsi que les animaux sauvages, à l’image des sangliers. Les retombées désastreuses de cette angoissante sécheresse ne s’arrêtent pas à ces deux récoltes. Le cheptel est, aussi, atteint de plein fouet avec de nombreuses maladies endémiques, qui se manifestent durant cette période. Cette année, c’est l’épidémie de la fièvre aphteuse qui a décimé des troupeaux entiers de bovins. L’ovin subit ces retombées sous forme de déshydratation, notamment, chez le nouveaux né dénommé AMENZOU, dont la période de mettre bas s’étale du mois d’août jusqu’à la fin du mois de septembre. Un important taux de mortalité dû à ces rudes conditions climatiques, a été enregistré chez les éleveurs d’ovins qui auront, ensuite, à affronter l’hiver prochain avec des parcours de pâturages nus, dégarnis à cause du retard des pluies d’automne. Les nouveaux nés ne profiteront pas de la traditionnelle herbe précoce (thakherfit) qui recouvrait, par le passé les champs en cette période de la mi-septembre, à cause du manque de pluies. Les quelques timides averses, immédiatement absorbées par un sol assoiffé n’ont été d’aucun secours aux parcours de pâturages, qui restent, sinistrement, nus et poussiéreux. Les agriculteurs scrutent le ciel avec angoisse et épient le moindre passage nuageux qu’ils espèrent voir se transformer en eau. Notons que l’ensemble des nappes phréatiques ont, sensiblement, baisser de niveau. Phénomène observé au niveau de la totalité des forages et sources naturelles.
O.S
