«Nous ne pardonnerons à personne, loin s’en faut, tout acte visant la déstabilisation du pays », a déclaré le leader du parti Tadjamou Amal El Djazair (TAJ), Amar Ghoul, hier, au deuxième jour de l’université d’été à la salle des conférences du complexe Adim de Zemmouri El-Bahri. Le chef de TAJ ajoutera solennellement que « l’absence de la sécurité est synonyme d’absence de l’Etat ». Et partant de ce postulat, il rappellera instantanément « les pièges politiques dans lesquels sont tombés de nombreux pays arabes, ces dernières années, dans le sillage des révoltes du fameux printemps arabe ». Ces pays-là n’ont, au bout du compte, vécu que « des contre-révolutions ayant dérapé vers la guerre civile sous différentes formes », a-t-il souligné en rappelant le mérite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait su, grâce à son intelligence diplomatique, comment éviter à l’Algérie un énorme péril. Et d’enchaîner: « Nous ne devrions, ainsi, jamais baisser la garde et rester mobilisés autour de notre armée nationale, qui veille constamment à la sécurité du pays, en compagnie d’autres forces de la police et de la gendarmerie ». Cette première université s’assigne à travers l’organisation de différents ateliers, la formation politique et idéologique des militants en plus d’autres séminaires sur les questions organiques et relationnelles au sein du parti. Et selon l’orateur, des méthodes pédagogiques sont mises en oeuvre pour lancer la feuille de route de notre parti, basée sur l’union et la cohésion des citoyens et surtout la fidélité au pays, afin d’amorcer le développement du pays, avec un progrès économique durable hors hydrocarbures. Il se félicite, dans ce contexte, de l’abrogation de l’article 87 bis permettant d’alléger, un tant soit peu, les souffrances des travailleurs de bas salaire, tout en appelant à la protection de l’économie du pays. Le leader du parti TAJ dira, enfin, d’un ton grave que « l’Algérie de l’émir Abdelkader, de tout temps tolérante, ouverte à toutes les religions, a fermement condamné l’odieux assassinat du touriste français Hervé Gourdel à Ait Ouabane, relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou, par un groupe terroriste qui vient de prêter allégeance à l’organisation transnationale de Daeche.
Salim Haddou.
