«Gaz et électricité sans délai»

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Les citoyens du village Mehaga relevant de la commune d’Idjeur, dans la daïra de Bouzguène, à l’extrême Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont procédé dans la journée d’hier, à la fermeture du siège de la daïra de Bouzguène ainsi que l’APC d’Idjeur et les agences de la Sonelgaz de Bouzguène et d’Azazga, réclamant le raccordement d’une cinquantaine de foyers dudit village au réseau du gaz de ville ainsi que l’extension du réseau électrique. Ainsi, des banderoles ont été accrochées au portail de la daïra de Bouzguène où ont pouvait lire, entre autres, «Gaz, électricité sans délai». Selon M. Azouaou Belli, maire de la commune d’Idjeur, l’extension du réseau électrique dans le village Mehaga a trop tardé. D’après un ancien élu de l’APC d’Idjeur, il était question de la réalisation de cette extension du réseau électrique au village Mehaga en 1998, mais ce n’est qu’en 2009 que la Sonelgaz a émis un avis favorable pour la prise en charge de ce projet. En ce qui concerne le raccordement des cinquantaines de foyers restant, le maire de cette localité a estimé que les villagois se sont, quelque peu, précipités. «Pour ce qui est du branchement au réseau du gaz naturel, il me semble qu’il y a de la précipitation de la part des villageois, car le projet demande un peu de temps et surtout des moyens financiers considérables. La grande majorité des foyers est branchée et il ne reste qu’une cinquantaine qu’il faut raccorder. Et ce n’est qu’une question de quelques mois», dira-t-il. Et de préciser : «En 2008, ces foyers ont été exclus du premier plan de masse pour leur vétusté et leur propre sécurité selon les services de Sonelgaz. Après moult réclamations, ils ont fini par accepter d’alimenter ce quartier à condition de revoir le plan de masse et de dégager une piste pour sécuriser les installations. Nous avons, donc, refait ce plan de masse et nous l’avons envoyé à la direction de l’énergie et des mines (DEM) et à présent c’est à eux de s’expliquer car de notre part, nous avons fait tout ce qu’il fallait».

Karima Talis

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