«La surcharge des classes touche 3427 établissements éducatifs sur 18.700 établissements au niveau national, soit un taux de 18,16%», a affirmé jeudi, à Alger, la Ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, «La rentrée scolaire 2014-2015 s’est déroulée dans l’ensemble dans de bonnes conditions en dépit de certains problèmes liés essentiellement à la surcharge des classes qui touche 3.427 écoles primaires», a souligné la Ministre, en marge de la séance plénière de l’Assemblée Populaire Nationale consacrée aux questions orales. Et d’ajouter que «sur 137.707 classes, 8.847 classes du cycle primaire souffrent de surcharge, soit un taux de 9,23% et que 1.023 collèges sur 5220 sont concernés, soit un taux de 19,67%», a-t-elle dit. De ce fait, la Ministre a indiqué que la résolution de ce phénomène doit se faire en prenant compte de certains facteurs tels, «les conditions exceptionnelles que connaissent les établissements scolaires dans certains nouveaux quartiers concernés par les opérations de recasement», a-t-elle dit, avant d’ajouter que, «les parents d’élèves doivent faire preuve de compréhension». Tout en avouant que les classes mobiles n’apportent pas une solution ferme au problème de la surcharge, la Ministre a fait savoir qu’«à partir de l’année prochaine, nous essaierons d’élaborer un calendrier en collaboration avec les autres secteurs en prenant en considération l’année scolaire qui s’étale de septembre à juin». Par ailleurs, Mme Benghabrit a souligné que la déperdition scolaire avait touché durant l’année scolaire 2013-2014, 1,67% de garçons dans le cycle primaire et 11,86% dans le cycle moyen contre 1,43% chez les filles au primaire et 7,22% au moyen. «Ce problème suscite de nombreuses préoccupations en dépit du recul du taux de déperdition scolaire chez les garçons enregistré depuis 2005», a-t-elle dit. Et de préciser que, « le taux de déperdition scolaire chez les garçons, durant l’année scolaire 2013-2014, est de 1,67% dans le cycle primaire contre 1,43% chez les filles, tandis qu’il est de 11,86% dans le cycle moyen contre 7,22% chez les filles scolarisées.
S. S