Menace sur les citoyens à Amzawru

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AMZAWRU est un quartier populeux en périphérie Sud du chef-lieu de la commune, à proximité de la RN26. Une importante cité issue de l’extension galopante de cette agglomération à forte concentration démographique, dont de luxueuses résidences, de différents styles architecturaux, sont bâties sur des terrains privés. Les propriétaires de ces bâtisses ont usé d’un louable respect des normes urbanistiques, chose qui a facilité l’aménagement des moyens d’accompagnement, tels que le revêtement en bitume des principales voies d’accès, le raccordement en AEP et en électricité ainsi que le gaz naturel et l’assainissement. Mais malheureusement, la plupart de ces maisons sont survolées par des lignes électriques vétustes de haute, moyenne et basse tensions. Une usure visible aux câbles pendants et dilatés, qui frôlent étroitement la plupart des toitures. Une vision qui donne des sueurs froides. Le moindre accident ou chute de câbles, qui affichent une usure fort apparente, provoquerait une catastrophe, à cela s’ajoute le danger de la ligne de distribution. Quoique réalisés en torsadé mais de manière anarchique par endroit, comme en témoignent des fixations et des scellement de fils sur des bouts de fer émergeant des piliers en ciment, des poteaux sont encastrés dans des murs de clôture. Sur ce volet, les citoyens ont fait peu cas des normes de sécurité et s’exposent à un véritable danger, vu qu’en plus des vieilles lignes de haute et moyenne tensions suspendues comme l’épée de Damoclès au dessus de leurs têtes, s’ajoute un enchevêtrement de câbles semblable à une toile d’araignée. Des riverains, qui nous ont abordés sur les lieux, affirment que de fréquents courts-circuits, qui crachent feux et flammes, se produisent à chaque perturbation climatique et au moindre passage de tempêtes de vent. Le danger sur cette ligne de basse tension ne s’arrête pas à l’anarchie du raccordement en plusieurs endroits, mais elle traverse, en plein milieu, de grands oliviers et passe entre les branches, qui plient sous le poids de la récolte d’olive et touchent le câble en torsade. Des frottements se produisent alors durant toute la saison de la récolte. Et si par malheur les fils viendraient à être dénudés de leur gaine de protection par ces frottements continus, l’électrocution est inévitable. Un cas urgent, sur lequel doivent se pencher les services de l’urbanisme de l’APC et les équipes d’entretien de SONELGAZ avant le déclenchement de la campagne d’oléiculture, qui démarrera dans moins d’un mois. Le bois vert étant un conducteur d’électricité tout l’olivier se retrouvera alors électrifié en cas de contact direct des branches avec les câbles dénudés.

Oulaid Soualah

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