… La RN 26 aussi

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La wilaya de Béjaïa est l’une des rares régions à ne pas avoir bénéficié d’un réseau routier assez émaillé. À en juger l’état des principales routes menant vers cette wilaya, il est évident que l’usager en souffre énormément, d‘autant plus que ces routes, dites à grande vitesse, sont devenues une véritable hécatombe. Des routes exigües et bosselées rendant la conduite plus complexe que jamais pour les usagers. Le port de Béjaïa étant l’un des premiers au niveau national, en termes de flux de marchandises, un nombre assez important de poids lourds affluent audit point d’ancrage. Subséquemment, la RN 26, 12 et 09 est dans un état de dégradation totale, contrariant à plus d’un point les automobilistes. L’axe routier Ouzellaguen-Sidi-Aïch est un exemple des plus édifiants. Dans un passé récent, la palme d’or en termes de bouchons revenait à la ville d’Akbou, mais suite au dédoublement qu’a le tronçon allant de l’entrée à la sortie de la ville du piton, la circulation enregistre un décongestionnement notable. Cependant, l’encombrement s’est sensiblement accentué sur l’axe routier allant du lieudit Hellouane, dans la commune d’Ouzellaguen, jusqu’à la sortie de la vile de Sidi-Aïch. C’est un véritable cri d’alarme que lancent les usagers de cette route, devenue infernale.  Par ailleurs, bouchons, embouteillages, des pare-chocs presque adossés à leur semblable… autant de désagréments que les automobilistes n’hésitent pas à dénoncer au grand jour. Il faut avoir des nerfs d’acier pour pouvoir patienter pendant des heures pour que la circulation puisse se fluidifier. L’air courroucé des usagers de cette route n’hésitent pas à slalomer à la débandade dans l’espoir de gagner quelques mètres. Pratiquement, il n’y a pas une journée qui passe sans qu’un accident de la circulation ne se produise.  L’annonce des pouvoirs publics d’une pénétrante à double voie devant raccorder la wilaya de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest, du côté de Bouira, à Ahnif, n’a pas laissé indifférent la population locale et les industriels de la région.  Mais, force est de constater que ledit projet accuse des retards, notamment à cause de l’opposition de certains propriétaires terriens. L’essor économique de toute la région est tributaire d’un réseau routier émaillé et fluidifié. C’est une condition sine qua non pour permettre à la région de se hisser au rang de pôle économique eu égard aux capacités intrinsèques, notamment dans l’industrie agroalimentaire, que recèle la wilaya de Vgayet. La RN 26 enregistre un trafic routier assez dense à tel point que chaque automobiliste qui s’apprête à emprunter cette route stresse à l’idée de traverser ce « tronçon noir ». L’ensemble de ce réseau routier est souvent congestionné et laisse le simple citoyen, les transporteurs et les industriels dans un désarroi total.  Moult écrits ont été adressés aux autorités locales et centrales, mais pour l’instant rien de concret à l’horizon. Le trafic routier est tellement danse qu’un simple trajet d’une heure est devenu un véritable parcours du combattant. « On est obligé de prendre notre mal en patience. On est tellement habitué aux bouchons au point que lorsque la route est fluide, ça nous parait anormal », ironise un automobiliste », 

Bachir Djaider  

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