Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh, était, hier, à Boumerdès, où il a procédé à l’installation des magistrats, Azzedine Sahraoui et Djamila Zigha, respectivement dans leurs nouvelles fonctions de président et de procureur général de la cour du département cité. Rendant hommage, lors de son allocution, à leurs prédécesseurs, le haut commis de l’Etat a souligné que ces derniers avaient fait montre d’abnégation dans l’accomplissement de leur mission dans cette importante wilaya, et a exhorté les nouveaux à fournir davantage d’efforts pour une justice équitable. Décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a-t-il tenu à rappeler, « ce mouvement partiel dans ce secteur névralgique, qui touche certaines wilayas, entre dans le cadre du renouvellement des capacités et potentialités avec encouragement des efforts pour atteindre une justice plus efficace et proche du citoyen ». S’appesantissant encore sur l’installation d’une femme dans la fonction de procureur général, et ce pour la première fois à Boumerdès, il dira que « ce n’est, en fait, qu’une reconnaissance légitime du rôle que la femme a joué et joue encore dans tous les domaines ». Évoquant, avec amertume, les affaires de banditisme qui prennent, actuellement chez nous, des proportions alarmantes, le ministre ajoutera que ce fléau sera combattu inlassablement. « C’est l’une des missions des présidents de la cour qui, outre leur fonction judiciaire quotidienne, doivent réunir les conditions favorables pour une justice au profit de l’Etat et de la société », a-t-il conclu.
Salim Haddou