Il est l’un des plus importants carrefours de l’Est du pays où se rencontrent les deux principaux axes routiers : la RN5 Alger-Annaba et la RN26 M’Chedallah- Béjaïa.
Ce carrefour, situé en périphérie du chef-lieu de la commune, inclut à l’intérieur du périmètre urbain, a pris son essor sur le volet économique dans les années 1970 après la réalisation d’un relai par un investisseur privé qui a eu l’ingénieuse idée d’aménager un vaste parking de stationnement. Dans ce dernier viennent marquer une halte les bus de transport de voyageurs et les usagers de ces importants axes routiers, qui y trouvent tout ce dont ils besoin : toilettes, restaurants, café tabac,… Cela en plus d’une station-service mitoyenne équipée aussi d’un service de vulcanisation et réparation mécaniques. Un ensemble de services publics ouverts H24, attirant des milliers de voyageurs de jour comme de nuit, ce qui explique la fulgurante expansion des lieux. Malheureusement, si les services publics gérés par des investisseurs privés assurent une appréciable offre de service, ceux gérés par l’Etat ne suivent pas par contre. A titre illustratif : l’indispensable éclairage public des cités, frappé depuis plusieurs mois, d’un remarquable manque d’entretien, comme en témoignent des candélabres usés non remplacés, des hublots dont la partie lumineuse a disparu ou sans lampes. Ceux épargnés par le vandalisme et les agressions climatiques, même s’ils sont en état de fonctionnement ne s’allument pas, du fait que le coffret de commandes installé en plein carrefour sur un poteau électrique de basse tension, à quelques 02 mètres du sol, est à la portée des délinquants qui coupent le courant qui alimente l’ouvrage pour s’adonner à leurs activités préférées : la consommation d’alcool et de drogue. Après cela, ces « ratés » y guettent des proies faciles à priver de leurs portefeuilles ou autres objets de valeur à tel point que cet endroit s’est fait une réputation de coupe-gorge qui a fait rappliquer la plupart des délinquants de la région pour en faire une plaque tournante de la drogue durant plusieurs années et ce, malgré les fréquentes patrouilles des services de sécurité ponctuées par des arrestations de dealers et la saisie d’importantes quantités de kif. Des riverains au carrefour de la gare racontent qu’à cause de l’obscurité la peur et l’insécurité s’installent dès la tombée de la nuit. Ce coffret de commande installé dans un coin isolé doit être rapproché de l’alignée des commerces pour empêcher ces voyous d’y accéder. Cela en parallèle à une indispensable opération de réfection sur cet ouvrage qui n’a rien à envier à n’importe quelle gare routière en matière de voyageurs qui profitent du passage des centaines de bus de transport qui marquent des haltes au niveau des relais. Rappelons que l’assemblée précédente d’Ahnif a confectionné un dossier de réalisation d’une agence routière en cet endroit. Un projet qui n’a malheureusement jamais vu le jour. Signalons enfin que les choses vont s’empirer en ces lieux avec l’arrivée de l’hiver et qu’il faut agir en urgence par la remise en service de l’éclairage public pour réduire les risques d’agressions sur les voyageurs et mettre fin aux fréquents vols par effraction dont sont victimes les riverains.
O. S.