Une ceinture oléicole de 5 000 ha à Bordj Khriss

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Ce qu’il faut retenir en priorité de cette longue et éprouvante journée, si longue et si éprouvante qu’une élue a eu un malaise pendant l’intervention du wali qui répondait aux questions des membres de l’APW, c’est le projet, à l’étude, d’une ceinture oléicole de 5 000 hectares dans la daïra de Bord Khriss, à 50 km au sud de la wilaya et la création d’une seconde zone industrielle dont l’emplacement n’a pas été précisé. L’on parle néanmoins de la commune de Dirah, au Sud-ouest de Bouira. L’autre point, qui vient en second lieu dans l’ordre des priorités, concerne l’aménagement urbain auquel la wilaya a consacré une enveloppe de 300 milliards de centimes et qui depuis 2010 à ce jour a permis de débloquer au total 14 milliards de dinars. Pour les communes qui n’ont pas bénéficié de cette cagnotte, il est prévu que le ministère de l’Intérieur, qui étudie ce projet, consacre une enveloppe plus conséquente, soit 120 milliards.  Pour la création des classes spéciales, évoquée maintes fois par les membres de l’APW, le premier responsable de la wilaya a tenu à rappeler que la wilaya de Bouira est parmi celles qui ont le mieux réussi leur rentrée et que la ministre, en décidant de permettre aux élèves de terminales de refaire l’année, les classes spéciales s’en trouvent d’office exclues. Au sujet de la cimenterie et des dix carrières qui posent le problème de la pollution dans la daïra d’El Hachimia, il a révélé que tout récemment, il a eu un entretien à ce sujet avec le directeur de cette usine pour qu’il fasse le nécessaire afin de régler le problème que pose une forte émission de poussière pendant le travail. Pour les camions qui transportent le matériau granulé issu des carrières, le même responsable a indiqué que ces véhicules empruntent une route qui les éloigne de tout voisinage avec les agglomérations. Abordant la question des périmètres irrigués, l’intervenant a annoncé une opération de 20 milliards de centimes pour leur extension, notamment à El Hachimia, et a évoqué la situation de l’OPIBO de Aïn Bessem en passe d’être régularisée grâce à l’ONID  auquel cet office se rattache désormais. Pour les autres questions, le wali a eu des réponses tout aussi satisfaisantes et a invité les membres qui se chargent de certaines situations liées à l’eau, au gaz et à l’électricité ou tout autre situation de ce genre comme les cantines et l’état des établissements scolaires, de consacrer une journée pour débattre de tous ces sujets.  

                                     

Aziz Bey

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