La stèle des journalistes inaugurée

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C’est vendredi au soir qu’a eu lieu l’inauguration officielle de la nouvelle stèle des journalistes en hommage aux hommes et femmes du métier assassinés par les terroristes. L’inauguration a été faite par le wali de Tizi-Ouzou, Abdelkader Bouazghi à l’occasion des festivités initiées le même jour dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du 1er novembre. La stèle a été réalisée au niveau de la cité 20 août de Tizi-Ouzou (cité CNEP. Un projet mis en place par les autorités locales de la commune en étroite collaboration avec l’association des journalistes et correspondants de la wilaya. Vendredi, la wali, M. Abdelkader Bouazgui a conduit une délégation composée de représentants des autorités civiles, militaires, les représentants des partis politiques et autres journalistes de la wilaya. La nouvelle stèle a été réalisée de manière à mettre en avant les pressions, ô combien multiples subies par les professionnels du métier de journaliste. La stèle rend hommage aux martyrs du métier, journalistes tombés sous les balles assassines des terroristes. Mais aussi, au courage de ces derniers, qui malgré justement ces pressions auxquelles ils font face quotidiennement pour parvenir à l’information, ils continuent d’effectuer leur noble mission. La soirée au chef-lieu de la wilaya a aussi été marquée par d’autres festivités toujours dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération. La levée des couleurs aux rythmes de l’hymne national a eu lieu au niveau de la place des martyrs en face de l’ancienne gare routière, cérémonie présidée par M. Abdelkader Bouazgui. La Place des martyrs, communément appelés « la place de l’olivier, ou le place de la bougie » est érigée à la mémoire des milliers de valeureux martyrs de la wilaya tombés aux champs d’honneur pendant la guerre de libération nationale. Une stèle qui, faut-il le rappeler, met en avant les noms des 20 000 martyrs de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ces derniers sont inscrits en lettres d’or sur un fond noir, tout autour de la stèle. A cela vient s’ajouter les noms des grandes batailles contre le colonialisme français, menées localement, de 1830 à 1962. Le tout, afin de rappeler la résistance des Algériens contre le colonialisme et le prix consenti pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance. Le nouveau service de l’état civil de la commune réhabilité a aussi été inauguré la même soirée par le wali en présence du président de l’APC locale. Retapé à neuf et équipé il devrait marquer la fin du calvaire des citoyens qui ont longtemps souffert de l’anarchie qui prévalait dans ce service.

T. Ch.

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