La coordination de la santé affiliée à l’UGTA revient à la charge

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La coordination de santé de la wilaya de Tizi-Ouzou, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) annonce une grève de trois jours dans le secteur à compter du 11 novembre prochain. Une action qui sera accompagnée par un sit-in devant le siège de la wilaya, pour dénoncer la «passivité» de la tutelle et de la direction de la santé locale.  Dans le préavis de grève, rendu public par la coordination de la santé de wilaya affiliée à l’UGTA, les rédacteurs expliquent que cette action fait suite aux différents mouvements déjà orchestrés. Le dernier en date fut le sit-in observé par des travailleurs du secteur devant le siège de la direction de la santé et de la population locale. Pour rappel, lors de ce rassemblement, une plateforme de revendications avait été mise en avant par les protestataires. Des doléances qui, semble-t-il, n’ont pas eu d’écho auprès des responsables du secteur à Tizi-Ouzou. Dans le préavis de grève, daté du 30 octobre dernier, la coordination souligne en effet «la passivité provocante de notre tutelle, à savoir la direction de la santé publique ». Les signataires poursuivent : «un silence absurde que celui affiché par cette institution (DSP) face aux revendications légitimes et justes des travailleurs qui dénoncent le marasme qui caractérise notre secteur». La coordination ajoute : «un ultimatum a été donné aux autorités concernées pour la prise en charge des revendications. Face au mépris et à l’entêtement affichés par la direction de la santé de wilaya par rapport à la situation désastreuse à laquelle sont confrontés les travailleurs de notre secteur, et après la réunion de la coordination le 30 octobre, au niveau du siège de l’union de wilaya de l’UGTA, un préavis de grève a été émis ». Les protestataires ont ainsi décidé de passer à d’autres actions de grande envergure. Ils annoncent débuter avec une grève de trois (03) jours qui sera observée au niveau des établissements hospitaliers de la wilaya à partir du 11 novembre prochaine. Une action qui sera suivie, annonce-t-on dans le même préavis, d’un sit-in devant le siège de la wilaya. Par ailleurs, ils menacent d’observer «d’autres grèves jusqu’à satisfaction des revendications». Il est à noter que les principales revendications des protestataires sont d’ordre socioprofessionnel. Il est question de la carrière professionnelle des spécialistes de la santé du refus du contrôle financier (CF) de délivrer des postes et grades supérieurs. Les manifestants ont aussi soulevé dans leur plate-forme de revendications la réglementation des vacataires «exploités», ainsi que les près emplois qui sont «surexploités sans être recrutés au terme du contrat ». Ils signalent également le manque de personnel qui fait que les paramédicaux travaillent 24/24. Ils exigent l’amélioration de leurs conditions de travail au sein des différents établissements sanitaires. À cela viennent s’ajouter les gardes payantes qui ne sont pas respectées et la prime de risques de contagion qui n’est pas encore payée dans certains établissements, y compris les 10% d’augmentation pour les corps communs.

T. Ch

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