Le quotidien des habitants du village Amirouche (5 kms d’Akbou) vire au cauchemar! Cela fait 40 jours que l’eau n’a pas coulé dans les robinets des foyers, apprend-on auprès de quelques citoyens de cette localité.
«Cela fait 40 jours que nous n’avons pas d’eau dans les robinets. Cette situation vire, chaque jour, au cauchemar pour nous. Néanmoins, durant les deux jours de l’Aïd El Adha, nous avons eu droit à l’eau, et puis c’est la coupure inexplicable ! », déplore un habitant de ce village. La raison de cette pénurie, qui s’est installée dans la durée, serait liée à «la défectuosité de la pompe hydraulique au niveau du forage situé sur les berges de l’oued Sahel», nous apprend une source. D’autres sources parlent «du niveau de l’eau souterraine qui aurait chuté d’où le problème d’alimenter cette localité en eau potable». Quoi qu’il en soit, les habitants du village Amirouche continuent d’endurer ce calvaire de l’indisponibilité de l’eau au niveau de l’AEP. Cette situation grève considérablement les bourses des consommateurs, lesquels se voient contraints de s’approvisionner en eau des citernes en payant 800 DA/les 3000 litres! «Un volume insuffisant et coûteux, du moment que cette quantité est consommée au bout de 5 ou 6 jours ! A la fin du mois, on se retrouve avec plus de 20 000 DA d’eau achetée aux particuliers ! C’en est trop pour nous !», fulmine un autre habitant. Par ailleurs et comme un malheur n’arrive jamais seul, le village Amirouche, situé dans la commune d’Akbou, est confronté lui aussi, à ce sempiternel problème du ramassage d’ordures ménagères. En effet, dans tous les quartiers de ce village populeux, les ordures s’entassent en monticules, et ce, faute d’évacuation vers la décharge communale de Biziou, laquelle se trouve toujours au centre d’un litige. Les citoyens, devant cette situation kafkaïenne, ne trouvent pas d’autres solutions que d’incinérer les déchets, en emplissant l’atmosphère de fumées asphyxiantes. «Avons-nous le choix ?», s’interrogent nos interlocuteurs.
Syphax Y.