C’est parce que l’industrie est au cœur du processus de relance de l’économie qu’un panel de compétences nationales, impliquées dans l’activité industrielle, ont été réunies hier au palais des Nations duclub des pins.
En réalité ce qui est escompté par les pouvoirs publics c’est d’arriver, à l’horizon 2019, à construire une économie diversifiée, émergeante et atteindre un taux de croissance de 7%. Et pour y arriver, le plan d’action du gouvernement vise à promouvoir la production nationale en réunissant d’abord les conditions pour améliorer la compétitivité.De façon plus globale, le Premier ministre a dressé le processus enclenché pour la mise en œuvre de la politique économique nationale, laquelle, dira-t-il, repose sur les trois piliers que sont : Le pacte national économique et social signé le 23 février 2013 qui constitue un cadre de concertation, de dialogue et de construction des énergies ; un plan quinquennal/ 2015-2019 ambitieux en cours de lancement, instrument de planification souple, efficace et orienté vers la croissance économique et le soutien de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie et du tourisme. Ces trois segments ne peuvent, selon l’orateur, être dissociés de l’encouragement de l’investissement dans la sphère marchande. « Notre économie est ouverte à tous les partenaires», a indiqué le Premier ministre, sans doute pour inviter tous ceux qui ont les moyens d’apporter une valeur ajoutée à l’économie du pays, sans distinction aucune en matière d’orientation». D’ailleurs, à ce propos, Abdelmalek Sellal a indiqué que «nous ne sommes prisonniers d’aucune orientation économique», ajoutant que «ce qui compte pour les pouvoirs publics, c’est de travailler avec ceux qui tireront notre économie vers le haut». Ainsi va l’esprit des dirigeants du pays pour redresser la barre et sortir définitivement de la mono-exportation. Aussi, mention spéciale a été accordée à l’entreprise nationale, laquelle est placée au cœur de sa démarche visant l’amélioration du climat des affaires, l’entreprenariat et la promotion de l’investissement créateur de richesses et d’emploi. Enfin, le Premier ministre n’a pas manqué dans son discours d’ouverture des travaux de cette conférence de haut niveau, d’indiquer que l’Algérie possède les moyens d’arriver à ses fins et appeler les représentants des entreprises étrangères à adhérer à la démarche caractérisée par la formule «win-win».
Ferhat Zafane
