Le fameux litige ayant opposé les pouvoirs publics à la famille qui clamait, depuis des mois, détenir des actes authentiques sur le terrain où est projetée la voie d'évitement de la ville de Kherrataa enfin trouvé une issue heureuse, suite au verdict prononcé par les juridictions compétentes.
Ainsi, il a été décidé de recourir à la force publique pour lever cette contrainte et ce, malgré les diverses tentatives menées çà et là et à tous les niveaux pour trouver une issue heureuse au bras de fer engagé par les expropriés, mais en vain! En effet, dans la matinée de jeudi dernier, un impressionnant dispositif des forces de sécurité était sur les lieux à l’effet de permettre à l’entreprise en charge de réaliser le projet de reprendre les travaux, bloqués il y a de cela une année, dans les meilleures conditions possibles. La tension était tellement forte que des membres de la famille opposante ont essayé de perturber cette opération, mais les forces de sécurité étaient intransigeantes en appliquant le verdict, rendu la veille, à la lettre. D’ailleurs, quatre (04) personnes ont été arrêtées et conduites au commissariat de police, où un PV, nous dit-on, fut dressé à leur encontre en attendant leur traduction devant le procureur de la république. Le fait marquant dans cette affaire est la grande satisfaction de la population, surtout les usagers de ce tronçon routier qui ont accueilli l’information avec beaucoup de joie. Ces derniers ont même salué ce geste courageux des pouvoirs publics, lesquels ont réglé un litige qui était un grand point noir et qui a fait couler beaucoup d’encre. Il est à rappeler que le projet de la voie d’évitement du chef-lieu de la ville historique de Kherrata devait être ouvert à la circulation en mai 2013, n’eut été l’opposition farouche d’une famille réclamant le droit de propriété sur le tracé du projet. Confié à l’entreprise publique ENGEOA, le coût de réalisation de cet ouvrage d’art, long de 3 kms, est estimé à 270 milliards de centimes. Une fois réalisée, cette route d’évitement mettra fin aux interminables bouchons qui se forment au centre-ville de Kherrata, notamment, durant la saison estivale, où la RN 9 connaît un trafic routier des plus denses.
S. Chenouf