«Certains souffrent psychologiquement»

Partager

La quatrième séance d’éducation sanitaire pour les enfants diabétiques de la région de Ain El Hammam s’est déroulée, jeudi dernier, à l’école para médicale de Ain El Hammam, à quarante kilomètres de Tizi Ouzou. A l’initiative du docteur Ould Ali, pédiatre à l’EPH locale, cette rencontre a regroupé une douzaine d’enfants diabétiques, en bas âge, accompagnés de leurs parents, diabétiques aussi, pour certains. Désigné sous le titre «Education diététique de l’enfant diabétique», le rendez-vous, selon ses initiateurs, se fixe l’objectif d’informer les parents et leurs enfants dont la plupart sont suivis régulièrement par leur médecin au niveau du service de pédiatrie de l’hôpital, sur la conduite à observer face à la maladie, particulièrement en ce qui concerne leur régime alimentaire. Cette séance, la quatrième du genre, s’est déroulée sous forme d’un débat où les parents ont eu à discuter des difficultés que rencontrent leurs enfants dans la vie de tous les jours. Selon les parents qui ont tenu à asseoir leurs connaissances en matière de diététique, certains enfants souffrent plus de problèmes psychologiques, n’arrivant pas à accepter leur maladie. L’animatrice leur a conseillé de prendre attache avec le service de psychologie de l’EPH. Les difficultés auxquelles font face les enfants scolarisés, ont amené les organisateurs de ces séances à envisager de rencontrer les directeurs d’établissements scolaires de la région. C’est ainsi qu’une mère de famille n’a pas hésité à attirer l’attention sur les cantines scolaires qui ne prennent pas en charge les repas des diabétiques. Bien que la préparation de repas diététique ne soit pas aisée, elle permettrait aux enfants malades d’intégrer, eux aussi, la table commune avec leurs camarades.  Une fois le cycle d’éducation sanitaire actuel terminé au niveau de Ain El Hammam, les organisatrices comptent l’élargir à d’autres communes. Une initiative louable qui devrait inspirer d’autres patriciens pour se rapprocher des malades. Notons que des diététiciennes, parties prenantes de ces séances, s’étaient excusées pour leur absence, due à des causes indépendantes de leur volonté. Signalons qu’un laboratoire médical ayant pignon sur rue dans la région fournit gracieusement du matériel aux enfants diabétiques.

A.O.T.

Partager