Draâ Ben-Khedda transformée en bourbier

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Les travaux d’aménagement au niveau du boulevard Colonel Amirouche sont bloqués par les pluies tombées ces deux derniers jours. Cette situation nous l’avions déjà relatée bien avant suite aux nombreux retards enregistrés dans le démarrage des travaux. Et s’ils sont lancés, ils se font au ralenti. Aujourd’hui, le centre-ville est transformé en bourbier, notamment au carrefour Ouest (intersection de la RN12 et la RN25 menant vers Draâ El-Mizan). Les piétons ont du mal à passer, même sur les trottoirs devenus encombrants. La boue vous colle aux chaussures et c’est avec précaution qu’il faut avancer. Au niveau du CEM Raïah, les tâches se compliquent pour les agents de services de l’établissement. Les élèves pataugent dans la boue qu’ils ne peuvent éviter, étant donné que c’est tout le trottoir qui est touché car la remise en état initial n’a pas eu lieu après la pose des tuyaux de gaz naturel vers la cité Caper. Ailleurs, les rues sont devenues des ruisseaux faute de passage pour les eaux de pluie, car les avaloirs et les fossés ne sont pas encore nettoyés. C’est aussi le même décor au niveau des quatre communes relevant de la daïra de Draâ Ben Khedda, à un degré plus grave, dans la commune de Sidi Namane dont les travaux de curage et autres ne sont pas faits depuis belle lurette à tel point que les fossés ont été bouchés par de la terre, des déchets et des herbes sauvages. Ne trouvant plus leur chemin, les eaux de pluies se déversent dans les rues qu’elles inondent causant des désagréments aux piétons qui sont éclaboussés au passage par des automobilistes indélicats. Les nids de poules remplis d’eau constituent de sérieux dangers. Il est à rappeler que ces désagréments pourraient être évités si les travaux se faisaient en leurs saisons, au moment opportun. Il ne faut pas attendre des catastrophes pour remédier. Ce simples exemples nous permettent de poser cette question qui revient à chaque saison froide, à savoir  «la wilaya de Tizi-Ouzou est-elle prête de faire face à toute éventualité et éviter de revivre l’hiver 2012 que nous avons toujours en mémoire ?

Arous Touil

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