Un tourisme à promouvoir

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Le plan quinquennal 2005-2009, a réservé une enveloppe budgétaire assez colossale à la wilaya de Tizi Ouzou. En sus du plan de relance spécial de la région, plus de 1,5 milliard de dollars seront injectés dans les projets de développement socioéconomique. Cela concernerait des secteurs de la prestation service, l’investissement productif, le bitumage des tissus routiers de la wilaya, la relance du tourisme.La création d’emploi est focalisée dans les domaines suscités, en plus de l’encouragement d’initiatives privées pour lesquelles des mesures de largesses sont arrêtées.Pour ne prendre que le secteur du tourisme, tout le long du barrage de Talsebst, le site offre toutes les commodités pour lequelles dame nature n’a pas été avare en avantages, pour l’exploitation de ce site qui s’étend sur plus de 10 km. On croit savoir que des opérateurs économiques ambitionnent de lancer des projets d’hôtellerie et de centres de divertissements pour enfants. Le tourisme balnéaire aussi connaîtra une sérieuse relance dans les régions de Tigzirt et d’Azeffoun, où la côte longe sur une distance de près de 50 km. Les ZET (Zone d’extension touristique) de ces deux villes côtières de la wilaya de Tizi Ouzou, et qui sont au nombre de huit, se verraient prises en charge pour exploitation dans le secteur du tourisme. Pour ce faire, les pouvoirs publics se doivent de reconsidérer un certain nombre de choses. La plus importante ZET (Zone d’extension touristique) est celle de Sidi-Khelifa à Azeffoun. Cette zone fait face à un problème foncier sérieux, en dépit des études techniques ficelées par un bureau d’études espagnol, elle reste inopérationnelle, alors que son apport peut générer des centaines de postes d’emplois directs, en plus de la vie commerciale et économique qu’il accompagnerait. Il faut savoir déjà, qu’au niveau de la ZET d’Azeffoun, un investisseur privé local a lancé un projet “Le marin”, complexe hôtelier, mais les insuffisances de prise en charge par l’Etat de certaines réalisations, freinent le fonctionnement de l’établissement en dépit des efforts de son propriétaire M. Haddad. La région de Tizi Ouzou, dispose de ressources rares, le tourisme peut y générer des dividendes importantes, si ce secteur était mieux cerné.Ce qui est attendu aussi pour l’an 2006, est l’impérieuse nécessité de réhabiliter des infrastructures touristiques de l’Etat. Ces dernières sont gérées par l’ETK et l’EGCT, et leurs privatisations tardent à venir, voire même bloquées. Certains hôtels peuvent être cédés à des privés et d’autres sont inscrits dans le cadre d’un partenariat. Les établissements concernés sont Amraoua-Belloua-Lalla Khedidja-Le Bracelet d’Argent- Djurdjura-El Arz…L’autre secteur à même d’être réactivé pour permettre une relance, est la PEM-PMI. Cet investissement industriel est quasiment nul à Tizi Ouzou, il bute sur un problème épineux, celui du foncier industriel, fréquemment évoqué par les nationaux, qui se voient bloqués dans leurs divers projets. L’opération de viabilisation (alimentation en eaux, en énergie électrique, routes…) tarde à être prise en charge, et toutes les demandes formulées ne sont pas satisfaites les zones d’activités et industrielles existant à Tizi Ouzou font plus fuir qu’elles n’attirent les détenteurs de capitaux. Il y a aussi la donne sécuritaire qui entre en ligne de compte, celle la est surtout brandie par les investisseurs étrangers, ce qui n’a pas par contre empêché ALDAPH de s’installer à Oued-Aïssi et les travaux de l’usine sont à 60% d’’avancement, le début de son activité est prévue vers la fin du premier trimestre 2006.Il suffit de la volonté des pouvoirs publics sur quelques aspects, non insurmontables pour que Tizi connaisse en cette année 2006 une floraison de projets de développement, ce qui peut être prouvé facilement dans le domaine du tourisme de surcroît où la région offre toutes les opportunités humaines et naturelles.

Khaled Zahem

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