Les habitants de Fenaïa-Ilmaten maintiennent la pression

Partager

Hier, les RN 12 et 26 étaient encore fermées à la circulation, pour le deuxième jour consécutif, par les habitants de la commune de Fenaïa-Ilmaten. Les protestataires, réclamant chaotiquement le raccordement de leur localité au réseau du gaz naturel, ont « injustement » pris en otage des milliers d’automobilistes qui empruntent quotidiennement ces deux routes. En effet, pris dans des bouchons monstres, les usagers de ces routes nationales ne savaient pas à quel saint se vouer pour arriver à destination. Alors que les plus téméraires d’entre eux ont pu prendre des déviations, les autres ont préféré faire demi-tour ou carrément campé sur place, en attendant une hypothétique levée du blocus sur les ces deux voies. Par leur action de protestation, les habitants de la municipalité de Fenaïa-Ilmaten entendaient faire pression sur les pouvoirs publics jusqu’à satisfaction de leur revendication. Une délégation, composée de dix personnes représentant les habitants de cette commune, a été reçue, hier, par le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, avons-nous appris de la cellule de la communication. La rencontre devait déboucher sur un compromis à même de permettre au moins la réouverture des RN 12 et 26 à la circulation. Dans la commune de Kherrata, ce sont les habitants du village Kalaoun qui ont bloqué la RN9 à la circulation pour protester contre la dégradation de leur cadre de vie. Les citoyens mécontents dudit village réclament, entre autres, la réhabilitation des réseaux d’assainissement et d’eau potable de leur bourg, l’alimentation de leurs foyers en gaz de ville et la mise en service de l’unité de soins érigée dans leur village. Les protestataires semblaient, hier, «déterminés» à se faire entendre à leur manière, en dépit de l’intervention de quelques notables de la localité voulant les persuader de surseoir à leur action de rue et s’asseoir autour d’une table de négociation avec les autorités locales. Ils ont exigé la venue des responsables locaux sur place pour leur remettre leur plateforme de revendications.

F.A.B.

Partager