Le centre-ville de la station balnéaire Souk El-Tenine, située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Béjaïa présente un visage “hideux” et peu civilisationnel avec cette décharge naissante qui grandit chaque jour au grand dam des riverains qui ne savent plus où donner de la tête pour en finir avec ce problème. Selon les informations recueillies sur place, ladite décharge implantée au milieu du tissu urbain, prend de plus en plus d’ampleur et menace la santé des enfants qui fréquentent les lieux avec ces odeurs nauséabondes qui empoisonnent toute la périphérie à longueur de journées et rendent l’atmosphère invivable. “Les conditions d’hygiène empirent de plus en plus devant ce dépôt d’ordures fréquenté par des chats et des chiens errants sans que les services chargés de la propreté de la ville daignent y mettre le holà”, nous a déclaré avec beaucoup d’amertume un locataire. Des sachets éventrés jonchent les abords de la cité, des détritus et des déchets divers sont amoncelés anarchiquement devant l’absence d’une collecte organisée, ce qui a facilité la prolifération des insectes qui ne cessent d’inquiéter les riverains. “Une situation digne de pays sous-développés et qui laisse vraiment à désirer”, ajoute notre interlocuteur. L’hygiène, ce signe civilisationnel qui a propulsé les nations “éveillées” à leur place actuelle avec de prime abord la mise en place d’un dispositif adéquat pour lutter contre tout ce qui peut nuire à la santé de tout être vivant. Malheureusement, chez nous, l’agression de l’environnement avec ces décharges sauvages qui se multiplient quotidiennement, prouve l’échec d’une politique de base menée piteusement par des services “fantômes” juste bons à réchauffer les fauteuils dans leurs bureaux et surtout établir des PV archivés ensuite dans les tiroirs. “Pièces à conviction que le travail a été fait”, zaâma zaâma !Il est grand temps que les responsables changent leur philosophie et prennent leurs responsabilités à cœur pour que ces phénomènes prémédités “rétrogradent” et disparaissent à jamais et par là même, penser à ces éboueurs… véritables laissés pour compte !
Rabah Zerrouk
