L'agriculture perd du terrain

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La commune d’Ahnif, dont le chef-lieu communal est situé à 40 Kms à l’Est de Bouira, recèle des potentialités non négligeables dans le secteur économique, mais qui, malheuresement, sont mal exploitées.

Exit la richesse en ressources minières, comme le plâtre et autres minerais qui sont exploités heureusement, l’agriculture demeure toujours le parent pauvre dans cette localité qui, pourtant, possède d’énormes atouts pour juguler le sous-développement dans lequel se trouve confinée cette commune de plus de 10 000 habitants. Avec un verger oléicole qui s’étend sur pas moins de700 hectares, les habitants d’Ahnif pourraient vivre aisément en développant la filière de l’oléiculture, et ce, lorsque l’on sait que la demande sur l’olive de table et l’huile d’olive augmente d’année en année au niveau national. Mais force est de constater que cette filière demeure toujours prisonnière des procédés archaïques et surtout vouée à l’abandon et à la sous-estimation, surtout par les jeunes générations, qui «dédaignent», carrément, cette filière ô combien importante! La preuve: La plupart des oliviers ne sont pas taillés, et ne font l’objet d’aucune attention. Seuls quelques «vieux», ayant encore la force d’élaguer les branches des oliviers et de les entourer d’attention, perpétuent encore cette tradition paysanne avec le savoir-faire ancestral, lequel se perd malheureusement. L’autre atout que possède la commune d’Ahnif consiste en cette ressource de cheptel d’élevage. L’on dénombre quelque 700 têtes de bovins et des centaines d’ovins dans cette commune, ce qui est loin d’être insignifiant! Au regard de ces atouts, lesquels ne sont pas des moindres, les habitants d’Ahnif gagneraient à relancer l’agriculture dans leur localité afin de créer des richesses et surtout diminuer le chômage galopant qui s’est installé parmi les jeunes. Néanmoins, les plus avertis savent que l’avenir est dans l’agriculture, mais à condition que l’on s’y mette!

Y. Samir

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