Bitumage, enfin, du chef-lieu !

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Le calvaire enduré depuis plus de deux années par non seulement les commerçants et les résidents de Tighilt-Bougueni, chef-lieu de commune de M’Kira mais également par tous les usagers qui ont eu le malheur de traverser cette petite agglomération, vient de prendre fin.

En effet, les travaux de bitumage de l’unique rue ont été entamées, dans la matinée du mercredi passé à la grande satisfaction de toute la population qui n’avait pas cessé de réclamer haut et fort sa réhabilitation et son aménagement. Rappelons que les commerçants n’ont pas hésité comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, de monter au créneau en organisant plusieurs journées de grève générale paralysant ainsi toutes les activités. «Nous avons vécu cette situation catastrophique durant deux années sinon plus, au commencement des travaux de réalisation du projet  d’assainissement inscrit dans le cadre de l’aménagement urbain confié à un pseudo entrepreneur qui n’avait pas les moyens de le réaliser. Comme le travail était mal exécuté nous avions hérité d’une rue complètement défoncée où il était presque impossible de circuler en hiver alors qu’en été nos boutiques étaient pleines de poussières», nous confient ces commerçants qui peuvent enfin respirer tout en ajoutant que durant tout ce temps, leurs ventes avaient beaucoup chuté. Pour les automobilistes également, c’était une vraie expédition lorsqu’ils s’engagent à traverser ce chef-lieu pour rejoindre leurs villages ou pour aller à leur travail. «Comme j’habite à Imaadène, je préfère prendre par Tahachat pour rejoindre Tizi-Gheniff ou Draa-El-Mizan que de subir les affres de cette rue du chef-lieu où il était carrément impossible de circuler surtout s’il y a un ou deux camions», nous confie ce fonctionnaire. Par ailleurs, il est à rappeler qu’à la fin du mois passé le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi qui avait effectué une visite d’inspection à travers la commune de M’Kira, avait constaté cette situation alors que les commerçants étaient en grève, et lors de la réunion avec tous les représentants de la société civile de la daïra de Tizi-Gheniff, il avait immédiatement saisi l’entrepreneur chargé du projet le sommant d’entamer les travaux le plus rapidement possible et de les finir dans les délais.

Essaid  Mouas

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