Alors que toutes les huileries tant industrielles que traditionnelles, à travers toute la daïra de Draâ El-Mizan, attendent impatiemment l’arrivée des premières récoltes, les consommateurs, eux, ne cessent de s’informer sur le prix de ce précieux liquide.
«Je viens d’acheter un litre de la nouvelle huile d’olive à 800 DA alors que l’an passé à cette même période, je l’avais acheté à 600 DA et l’année d’avant à 500 DA», nous déclare ce septuagénaire rencontré au niveau du centre commercial alors qu’il discutait sur ce sujet avec deux autres retraités. Contacté par nos soins pour nous donner plus de renseignements sur cette nouvelle campagne oléicole, M. Amrouz, propriétaire d’une huilerie moderne à Frikat dont la localité compte pas moins de trois unités industrielles et quatre traditionnelles, nous apprendra qu’il n’a pas encore commencé son activité. «L’aire de stockage est toujours vide. Nous attendons les premiers sacs qui peuvent arriver dans deux ou trois jours mais cela reste toujours insuffisant alors que nous accusons un retard de plus d’une vingtaine de jours», nous expliquera M. Amrouz tout en soulignant qu’à cette époque de l’année, lorsque la saison est bonne, son huilerie tourne H24 avec deux équipes d’ouvriers jusqu’à la fin du mois de janvier, et que près de 300 quintaux d’olives sont traités chaque jour. Par ailleurs, notre interlocuteur nous apprendra également que pour cette année, le prix du traitement d’un quintal d’olives est fixé à 700 DA alors qu’il a été décidé par la corporation, lors de sa réunion tenue à Tizi-Ouzou, à 800 DA.
Essaid Mouas